lundi 25 mars 2013

La restauration scolaire à Gagny



« Que choisir » a fait une étude qui a été publiée sur  des restaurants scolaires. L’analyse a été faite sur la base des menus publiés sur les sites internet municipaux. La notation  est basée sur 7 critères définis par la réglementation (crudités, desserts de fruits crus, légumes cuits en accompagnement, féculents en accompagnement, produits laitiers, viande rouge non hachée, poisson), ainsi que 2 critères spécifiques à notre enquête (plats principaux hachés et plats principaux panés) qui permettent d’approcher les critères réglementaires définis pour les plats gras, frits ou pauvres en protéines. Le respect de ces 9 critères a été vérifié sur la base des menus publiés pour 20 jours consécutifs (décompte fait sans le mercredi pour l’élémentaire).
Pour en savoir plus, faites un tour sur le site de « QUECHOISIR »
En ce qui concernent  les communes de notre département,  Gagny se trouve classée  dans les « 6 mauvais élèves » au niveau de la qualité nutritionnelle selon UFC que choisir.
ordre
ville
note
ordre
ville
note
1
Montreuil
10,40
12
Livry-Gargan
16,10
2
Montfermeil
10,80
13
Bondy
16,20
3
Sevran
10,90
14
Bobigny
17,10
4
Clichy-sous-Bois
11,50
15
Noisy-le-Sec
17,30
5
Neuilly-Plaisance
11,90
16
Pierrefitte-sur-Seine
17,60
6
Gagny
12,20
17
Pantin
17,70
7
Saint-Ouen
13,80
18
Stains
17,90
8
Noisy-le-Grand
14,00
19
Tremblay-en-France
18,40
9
Bagnolet
14,90
20
Neuilly-sur-Marne
18,60
10
Villemomble
15,30
21
Le Blanc-Mesnil
19,60
11
Aubervilliers
15,90
22
Saint-Denis
20,00


Pourtant, selon cette revue, il y aurait eu de gros progrès réalisés depuis la précédente étude qui date de 2005

mardi 19 mars 2013

LOI POUR LA REFONDATION DE L'ECOLE


 Le débat est engagé à l'assemblée nationale
La refondation de l’école républicaine est au coeur du projet que les socialistes ont défendu pendant la campagne présidentielle.
Cette loi, débattue depuis quelques jours à l’Assemblée, vise à la construction d’une école plus juste pour tous et exigeante pour chacun.
Des objectifs nécessaires et ambitieux :
Cette réforme met l’acte éducatif en avant, elle pense l’école par la pédagogie et la transmission des savoirs en tout premier lieu :
> Priorité au primaire où sont dispensés les savoirs fondamentaux et où se nouent les inégalités
> Principe "plus de maîtres que de classes"
> Formation des professeurs
> Élever le niveau de connaissances, de compétences, de culture des enfants
> Réduire les inégalités sociales et territoriales
> Lutter contre l’échec scolaire et les sorties du système sans qualifi cation
Des moyens conséquents et immédiats :
> Création de 60 000 postes sur la mandature et celle des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (priorité au primaire, développer l’accueil des moins de 3 ans)
> Enseignements enrichis d’un parcours d’éducation artistique et culturelle, d’un enseignement moral et civique, de l’enseignement d’une langue vivante dès le CP
> Entrée de l’école dans l’ère du numérique
> Mise en place d’un parcours individuel d’information et d’orientation
> Réorganisation des cycles et des rythmes scolaires

lundi 18 mars 2013

La réforme des rythmes scolaires avance à petits pas


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Avec la réforme de 2008 qui avait fait passer de 4 jours et demi à 4 jours,les écoliers français ont eu  nombre de jours d’école le plus faible des 34 pays de l’OCDE : 144 jours contre 187 jours en moyenne, tout en ayant le plus grand nombre d’heures  de travail par semaine, 24 heures.
Se sont les études de chrono-biologistes ou de pédopsychiatres qui préconisent  le retour à la semaine de 4,5 jours à la rentrée 2013, avec école le mercredi matin. Une dérogation demeure possible pour le samedi.
Si le passage de 4,5 jours à 4 jours avait été imposé en 2008 sans véritable concertation, ce n’est pas le cas pour le passage de 4 jours à 4,5 jours.
Le Ministre Vincent Peillon a mis en place des consultations  locales. Dans notre département se sont 4 réunions débats qui ont eu lieu. Ce que l’on peut regretter c’est que peu d’enseignants y ont participé.
Cette réforme des rythmes scolaires est perturbante car elle change les habitudes prises au cours des 5 dernières années.
Ce qu’il faut voir en priorité c’est l’intérêt des enfants et non seulement les intérêts divergents des enseignants, des parents et de la municipalité. 
La modification du calendrier des vacances scolaires  n’est pas non plus chose facile. Historiquement, les « grandes vacances » correspondaient aux périodes des récoltes, car le monde rural avait besoin de la main d’œuvre des écoliers. Si la mécanisation permet de ne plus faire appel à cette main d’œuvre enfantine, d’autres raisons rendent les changements difficiles. L’industrie des loisirs, la fermeture d’usine durant la « trève estivale » avec sa répercussion sur leurs fournisseurs.
De nombreux Ministres de l’éducation qui s’y sont attelés ont abandonné. Il faut du courage et le désir ardent de servir les intérêts des enfants pour entreprendre ce travail.