samedi 31 décembre 2011

Meilleurs Voeux pour 2012


Inscription sur les listes électorales à Gagny


 
À Gagny, pour inciter les citoyens à s’inscrire sur les listes électorales, c’est le service minimum.
Si certaines communes se sont dotées de moyens permettant l’envoi électronique de votre demande d'inscription sur les listes électorales, à Gagny, rien de cela.
Un appel à s’inscrire dans 1/6 de page de Gagny-Magazine de décembre; C’est tout.
Des affiches avaient été mises sur la colonne pour inciter les gabiniens à s’inscrire sur les listes électorales le 9 décembre. Bien qu’elle soient à l’initiative du parti socialiste, ces affiches devaient faire consensus auprès de tous les démocrates et bien non, à Gagny, ces affiches ont été supprimée par les services de la mairie comme en témoigne la photo prise le vendredi 30 décembre.


Est-ce pour éviter un afflux de citoyens allant s’inscrire dans les derniers jours ? ou la volonté  de l’ UMP que des jeunes électeurs ne puissent s'inscrient en masse pour exercer le droit de vote aux élections, la présidentielle et les législatives au printemps prochain...
Ce qui est certain c’est que le vendredi 30 décembre, il y avait foule en mairie pour s’inscrire. Espérons que samedi, les retardataires pourront tous être inscrits malgré les horaires.


jeudi 29 décembre 2011

Janvier 2012, dernier « sommet social » pour Sarkozy ?



Il y a 5 ans, c’était « travailler plus pour gagner plus » la promesse du candidat Sarkozy lors de sa campagne électorale. Au fil du quinquennat, on peut dire de nos jours, « travailler moins pour gagner moins ».
Le sommet social prévu le 18 janvier, sera un nouveau plan pour faire avaler la pilule de nouvelles réformes permettant au président sortant de montrer sa combativité contre le chômage.
Xavier Bertrand rencontrera les syndicats et représentants du patronat entre les 5 et 12 janvier pour préparer ce sommet.
Jusqu’à présent, la politique du gouvernement a été de favoriser les heures supplémentaires, de rendre les 35 heures responsables de tous les problèmes de chômage, de perte de compétitivité des salariés.
Pour faire baisser le cout du travail, éviter des grèves, les économistes et les politiques savent bien que la crainte du  chômage est le moyen le plus efficace. L’évolution du taux de chômage est un anesthésiant efficace pour calmer les ardeurs syndicales.
Sur le site internet de l’Insee, voici la présentation de la situation du chômage en France :
« En moyenne sur le troisième trimestre 2011, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 9,7 % de la population active en France (y compris Dom).
Pour la France métropolitaine, le taux de chômage s’établit à 9,3 %, soit 2,6 millions de personnes. Il est en hausse de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre 2011.
Plus généralement en France métropolitaine, 3,4 millions de personnes ne travaillent pas mais souhaitent travailler, qu’elles soient ou non disponibles dans les deux semaines pour travailler et qu’elles recherchent ou non un emploi (cf. données sur internet) »
Si avec les 35 heures, les entreprises avaient bénéficié de l’annualisation du temps de travail, les rencontres prévues en janvier 2012 ont pour objectif d’aller plus loin dans la libéralisation en mettant en place des « pactes de compétivité » entre les salariés et leur employeur.
La crise qui frappe entre autre la France, sert d’alibi pour faire supporter les restrictions aux seuls salariés.

Les exemples des accords salariés- employeurs qui ont été réalisés montrent leur inefficacité.
Les employés de Continental Toulouse  Votaient une réduction de salaires pour conserver leur emploi.
Les « Conti » de l’usine de Clairoix (dans l’Oise) avaient accepté de travailler 39 heures sans augmentation de salaire pour se voir proposer, deux ans plus tard, sous peine de licenciement un salaire de 137 euros dans une usine délocalisée en Tunisie.
Augmenter la précarité de l’emploi et réduire les salaires ne permettront pas d’atteindre les coûts des salariés indiens et chinois. Le libéralisme devrait avoir pour limite, les principes d’une économie équitable.
Ce sommet social, dans la pratique, ne pourra aboutir à rien pour des raisons de calendrier électoral avant les présidentielles d’avril 2012  sauf à être utilisé à des fins purement électoralistes.

mercredi 14 décembre 2011

Présidentielles 2012 : Les candidatures


Les candidats et les candidates à la candidature des présidentielles, en dehors des candidats des grands partis sont à la quête des fameuses 500 signatures.
Pour y voir de plus près, cette quête est plus complexe qu’il n’y parait. S’il y a environ 45.000 personnes dont plus de 36.000 maires qui présentent un candidat, la validation de la candidature n’est accordée que si les 500 signatures émanent d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer sans que plus de 50 soient issus du même département.
Un élu ne peut parrainer qu’un seul candidat même s’il cumule des fonctions de sénateur-maire par exemple.
Pour les « petits candidats », ce sont les maires « sans étiquette politique » qui constituent l’essentiel des signatures.
Comme les parrainages sont publics, c'est-à-dire publié, les maires et autres élus doivent rendre compte de fait de leur choix à leurs électeurs.
Vous comprenez ainsi les raisons qui poussent  Marine LE PEN à demander l’anonymat des parrainages.
Des candidats dissidents de grands partis ne peuvent que difficilement  obtenir des soutiens des élus du parti et doivent trouver les signatures chez les élus sans étiquette.
Les objectifs de la loi électorale pour la désignation des candidats sont clairs :
·         Limiter le nombre de candidatures fantaisistes
·         Limiter le soutien à des partis extrémistes
A ce jour, les candidats déclarés et potentiels sont

Candidats
Partis
François BAYROU
MODEM
Christine BOUTIN
Parti Chrétien Démocrate
Jean-Pierre CHEVENEMENT.
M.R.C.
Nicolas DUPONT AIGNAN
Debout la République
François HOLLANDE
Parti Socialiste
Eva JOLY
E.E.L.V.
Marine  LE PEN
F.N.
Corine LEPAGE
Cap 21
Jean-Luc MELENCHON
Front de Gauche
Nicolas MIGUET
Rassemblement des contribuables français
Frédéric NIHOUS
C.P.N.T.
Nicolas SARKOZY ?
UMP
Dominique de VILLEPIN
UMP
Encore faut-il que chaque candidat puisse obtenir les 500 soutiens nécessaires.

dimanche 4 décembre 2011

Claude Guéant et le vote des étrangers


Le 27 novembre, Claude Guéant, ministre de l’intérieur était l’invité d’Europe1 dans l’émission « Les grands rendez-vous ». À cette occasion, il a encore une fois critiqué le PS en fantasmant sur des « maires étrangers » en disant :  « L’accord PS- les verts prévoit l’éligibilité, ça veut dire que nous pourrions avoir des maires étrangers. Je n’ai pas envie de voir dans la Seine-Saint-Denis, qui a la plus forte population étrangère, la majorité des maires devenir étrangers »
Fantasme ou mensonge, voici le texte de l’accord du PS avec EELV :
« Le droit de vote et l’éligibilité aux élections locales seront accordés aux étrangers résidant en France depuis cinq ans et plus . »

Actuellement, les ressortissants de l’Union européenne peuvent s’inscrire sur les listes électorales. C’est prévu par l’article LO227-1 du Code électoral qui précise :
« Les citoyens de l'Union européenne résidant en France, autres que les citoyens français, peuvent participer à l'élection des conseillers municipaux dans les mêmes conditions que les électeurs français, sous réserve des dispositions de la présente section.
Les personnes mentionnées au premier alinéa sont considérées comme résidant en France si elles y ont leur domicile réel ou si leur résidence y a un caractère continu.
Pour l'application de la présente section, l'élection des membres du Conseil de Paris est assimilée à celle des conseillers municipaux. »
Un membre étranger, de l’Union européenne peut être candidat aux municipales. L’article LO247-1 prévoit :
« Dans les communes de 2 500 habitants et plus, les bulletins de vote imprimés distribués aux électeurs comportent, à peine de nullité, en regard du nom des candidats ressortissants d'un Etat membre de l'Union européenne autre que la France, l'indication de leur nationalité. »
Par contre, il ne peut être ni maire, ni maire-adjoint, ni participer au vote des sénateurs.
Vous pouvez consulter une étude du Sénat sur le vote des étrangers non communautaires dans les pays de l’Union.
Les propos de Claude Guéant sont d’actualité car le 8 décembre 2011, le Sénat examinera en séance publique un projet de loi déjà  adopté en commission.
Cette réforme "serait un gage d'équité, dans la mesure où elle permettrait de rapprocher les droits conférés aux étrangers communautaires (qui disposent, depuis 1992 et le traité de Maastricht, du droit de vote et d'éligibilité aux élections municipales) et ceux des étrangers à l’Union européenne.