jeudi 24 février 2011

Le Nord de l’Afrique : un bel exemple de citoyenneté et de démocratie !

Commencée avec la révolte tunisienne  appelée la révolution des jasmins, ce souffle de révolte contre des régimes dictatoriaux, attisé par internet, s’est propagé largement dans des pays du nord de l’Afrique et du Moyen-Orient.
Ceux qui se battent pourquoi vont-ils pour certains jusqu’au sacrifice de leur vie ?pour changer de gouvernement ? pour chasser un  dictateur ?  Pas seulement, Ils étouffent et aspirent aux libertés d’expression, de pensée, d’association, de réunions de circuler et surtout pour réaliser leur rêve de démocratie.
Dans tous ces pays, aujourd’hui en révolte, une apparence de démocratie avec des élections certes truquées, où  l’opposition  n’avait que le droit de faire de la figuration servait d’alibi à ces dictatures. Les scores ne laissaient planer aucun doute sur ces pseudo- démocraties.
Les manifestants qui sont descendus dans les rues pour chasser les dictateurs, rêvent d’élections démocratiques, comme nous pouvons les connaitre en France et dans les autres pays de l’Union Européenne. Ils se sont battus et se battent encore pour avoir droit à de vraies élections, avec une campagne électorale où chacun a le droit de s’exprimer et de voter sans être inquiéter. Le droit de vote à bulletin secret est une conquête qui s’est faite partout difficilement, souvent dans le sang et qui peut hélas être confisqué ou spolié par un dictateur. Il ne faut pas l’oublier  c’est en démocratie, le devoir du citoyen libre de ne pas se réfugier dans l’abstention.
Nous devons aller voter pour les élections cantonales  le 20 mars et le 27 mars. Il n’y a trop souvent qu’un électeur sur deux  qui se déplace pour voter.
Cette année, pour ces élections, en hommage aux victimes  de ces révoltes pour plus de démocratie, déposer son bulletin de vote dans l’urne est le meilleur soutien que vous pouvez leur apporter en montrant, par ce geste citoyen, notre solidarité.
Allez voter !

jeudi 17 février 2011

La maison de la petite enfance à Gagny

L’inauguration de la maison de la petite enfance a eu lieu le samedi 12 février 2011 en présence de Pascal Popelin, vice-président chargé de l’enfance et de la famille, représentant Claude Bartolone, président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis et de Jean-Pierre Tourbin, Président de la CAF de la Seine-Saint-Denis.
Ce qu’il faut savoir, c’est que cette réalisation  résulte d’un  plan a été adopté à l’unanimité lors de la première séance du nouveau Conseil général le 5 Juin 2008.
Il s’agissait de rattraper un retard très important sur la question de l’accueil des tout petits dans les communes de l’ancienne Seine et Oise par rapport aux communes de l’ancienne Seine lors de la création du département de la Seine-Saint Denis en  janvier 1968
L’objectif  du Conseil Général a été de créer 3.500 places d’accueil (pas seulement en crèche mais aussi grâce aux assistantes maternelles) en 3 ans
Ce sont  7,5 millions d’euros en investissement, et plus de 11 millions d’euros par an pour le fonctionnement qui sont apportés pour cela.
-          Pour les crèches départementales, elles sont toutes passées au Multi-accueil, ce qui a permis de créer 300 places de plus. 4 crèches publiques ont été entièrement rénovées pour un coût de plus de 7 millions d’euros.
-          34 nouvelles crèches ont ouvert leurs portes à ce jour grâce à ce plan (crèches municipales, crèches d’entreprise, crèches privées…)
-          L’Adaje (allocation départementale pour l’accueil du jeune enfant) a été mise en œuvre dès septembre 2008. Les 8400 allocataires bénéficiant de cette aide directe Département peuvent enfin recourir à une assistante maternelle agréée. Cette mesure vise à rapprocher le coût d’une assistante maternelle de celui d’une place en crèche. Son montant est de 50, 70 ou 120 € par mois et par enfant. Au total son coût annuel est de 5.5 millions d’euros. 
-          Création de l’Agence Départementale pour le Développement de l’Accueil Individuel (ADDAI) pour aider les assistantes maternelles à retrouver un emploi et les inciter à proposer des solutions innovantes.
C’est aussi grâce à la  participation financière de la Caisse d’Allocations Familiales, ces réalisations peuvent être réalisées
Malgré les retards dus aux conditions atmosphériques, le délai des 3 ans a bien été respecté pour la réalisation de la maison de la petite enfance à Gagny.

samedi 12 février 2011

Les cantonales font tourner la girouette

Les élus UMP, alliés au groupe PC (union de la carpe et du lapin) avaient boycotté la séance du Conseil Général du 14 octobre 2010 en quittant la salle.
Si on peut comprendre que les élus PC, par idéalisme peuvent ne pas vouloir un financement de la construction de collèges par un partenariat public-privé, cette position est incompréhensible pour les élus UMP d’autant que le gouvernement  du président Sarkozy a prévu ce type de financement.
Lors de la dernière séance du Conseil Général, (avant le renouvellement partiel de l’assemblée lors des élections cantonales du mois de mars) qui s’est déroulée le jeudi 10 février, à ma grande surprise, le groupe Union pour la Seine-Saint-Denis (UMP-Nouveau centre-Divers droite) s’est déclaré pour la mise en place de PPP*. Manifestement à un mois des élections, il leur était difficile de voter contre le plan d’urgence pour les collégiens mis en place par la majorité socialiste sans risquer de mécontenter leurs électeurs.
Pour les élus socialistes, avoir recours aux PPP n’est qu’un pis-aller  devant l’urgence qu’il y a de disposer d’un nombre suffisants de collèges. Ce sont  723 millions d’euros qui seront investis en 5 ans pour :
  • 21 collèges construits, reconstruits ou rénovés,
  • 12 gymnases,
  • 9 cuisines centrales,
  • 3 internats,
  • 29 millions pour des travaux de modernisations des collèges,
  • 29 millions pour l’équipement numérique.
La totalité du financement ne sera pas réalisé par un partenariat public/privé, un emprunt (non toxique)  pour 50% des investissements est prévu.
Ainsi, les 4 à 5.000 collégiens supplémentaires prévus dans les années 2014-2015 pourront être accueillis normalement dans les collèges publics qui seront prêts à les recevoir.
Paradoxalement, ce partenariat Public-Privé est devenu un outil pour défendre l’enseignement public face à l’enseignement privé.
On a fait dire à  Henri IV « Paris vaut bien une messe »,  je fais dire à Claude Bartolone « Nos collèges valent bien les PPP »
* voir la définition des PPP

jeudi 10 février 2011

Les candidats aux cantonales 2011

C’est le mercredi 2 février qu’à eu lieu le  premier meeting de campagne des socialistes et des écologistes pour les élections cantonales en Seine-Saint-Denis en présence de Claude Bartolone et Cécile Duflot .
A cette occasion, les candidats et candidates ont été présentés .
CANTON
CANDIDAT

AUBERVILLIERS EST
YONNET
Evelyne
PS
AULNAY-SOUS-BOIS NORD
SEGURA
Gérard
PS
EPINAY-SUR-SEINE
MERY
Serge
PS
GAGNY
CONTRASTIN
Ginette
EEV
LA COURNEUVE
TROUSSEL
Stéphane
PS
LE RAINCY/CLICHY-SOUS-BOIS
DILAIN
Claude
PS
LES LILAS/ LE PRE SAINT-GERVAIS
GUIRAUD
Daniel
PS
MONTFERMEIL
ARENAS
Rodrigo
EEV
MONTREUIL OUEST
MARTINEZ
Manuel
PS
NOISY-LE-GRAND
CONSTANT
Emmanuel
PS
PANTIN OUEST
KERN
Bertrand
PS
PAVILLONS-SOUS-BOIS
CALISIR
Sandrine
PS
PIERREFITTE -SUR-SEINE/ VILLETANEUSE
FOURCADE
Michel
PS
ROMAINVILLE
VALLS
Corinne
PS
ROSNY-SOUS-BOIS
VACHIERI
Philippe
PS
SAINT-DENIS NORD OUEST
LARONDE
Fatima
EEV
SAINT-OUEN
BOSCHEREL
Elise
PS
SEVRAN
BAILLON
François
EEV
VILLEPINTE
BENAZZOUZ
Amal
PS
A Gagny, comme dans de nombreux cantons les candidats au premier tour sont nombreux.
Voici ceux qui me sont connus à ce jour. Patrick Bruch (MoDem)
1.    Patricia Concentrait (FG)
2.    Ginette Contrastin (EELV)
3.    Jean-François Thévenot (PRG)
4.    Michel Teulet (UMP-NC), sortant
5.    Serge Wargniez (FN)

La clôture des dépôts des candidatures est fixée au lundi 21 février 2011, à 16 heures. Ce n’est qu’après que la liste des candidats sera certaine.
Depuis 2007, le candidat doit impérativement se présenter avec un remplaçant de sexe différent. Ce dernier sera appelé à le remplacer dans les cas suivants :
  • En cas de décès ;
  • De démission intervenue en application des articles L. 46-1, L. 46-2, LO 151 et LO 151-1 du code électoral (cumul de mandats) ;
  • De présomption d’absence au sens de l’article L. 112 du code civil ou d’acceptation de la fonction de membre du Conseil constitutionnel (art. L. 221 ou L. 460 à Mayotte).
  • Pour tout autre motif, depuis la loi du 17 décembre 2010.

Le remplaçant doit remplir les conditions d’éligibilité qui s’appliquent au candidat. Elles sont définies aux articles L. 45, L. 194 à L. 204 (être âgé d’au moins 18 ans, disposer de ses droits civils,etc.. comme le candidat)
Les conditions d’éligibilité sont différentes des conditions d’incompatibilité. En effet, « l’incompatibilité n’interdit pas la candidature mais s’oppose à la conservation du mandat.
Un candidat ne peut pas changer de remplaçant entre les deux tours. Seul le décès du candidat ou de son remplaçant ouvre l’hypothèse d’un changement.
Le code électoral prévoit dans son article L193
« Nul n'est élu membre du conseil général au premier tour de scrutin s'il n'a réuni :
1° la majorité absolue des suffrages exprimés;
2° un nombre de suffrages égal au quart de celui des électeurs inscrits.
Au second tour de scrutin, l'élection a lieu à la majorité relative, quel que soit le nombre des votants. Si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, l'élection est acquise au plus âgé. »
Pour un éventuel second tour, il faut savoir que le code électoral prévoit :
Nul ne peut être candidat au deuxième tour s'il ne s'est présenté au premier tour et s'il n'a obtenu un nombre de suffrages égal au moins à 12,5 % du nombre des électeurs inscrits.
Dans le cas où un seul candidat remplit ces conditions, le candidat ayant obtenu après celui-ci le plus grand nombre de suffrages au premier tour peut se maintenir au second.
Dans le cas où aucun candidat ne remplit ces conditions, les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour peuvent se maintenir au second.
Pour pouvoir participer à un second tour, il faut obtenir 12,5% des électeurs inscrits. Comme la participation au vote du premier tour est de l’ordre de 60%, il faut pour être en « ballotage » obtenir plus de 20,83% des suffrages exprimés. Compte tenu de cette contrainte, les seconds tours n’opposent généralement que deux candidats. Lors de votre vote au premier tour, pensez-y.

dimanche 6 février 2011

PLU de Gagny : des couacs dans la communication

Dans le numéro de février  2011 de Gagny-Magazine, il est indiqué que vous pouvez trouver sur le site internet de la ville de Gagny le formulaire de participation au sondage sur le PLU.
Cette plaquette  avait été distribuée avant les vacances de Noël dans nos boites à lettres. Les réponses devaient être envoyées à la mairie avant le 10 janvier.
Cette distribution a été si mal faite qu’un grand nombre de gabiniens ne l’on pas reçue, voir mon article du 7 janvier 2011. (premier couac)
La communication ne semble pas être le point fort de la municipalité car il aurait été facile de mettre le questionnaire dans le numéro de février de Gagny Magazine comme je l’avais demandé. Compte tenu du format, le questionnaire aurait occupé deux pages recto-verso du mensuel.
La solution retenue de diriger les lecteurs sur le site internet élimine déjà ceux qui ne disposent pas  d’une liaison internet et d’une imprimante (deuxième couac).
Pour trouver, dans le site internet de la ville l’emplacement où l’on peut télécharger le document n’est pas évident. (troisième couac)
Pour vous,, voici le lien direct qui permet d’accéder au document.
Sinon, il faut cliquer sur :
« Projets de ville »
« Lire la suite »
« LE QUESTIONNAIRE PLU »
La nouvelle date limite pour renvoyer le questionnaire rempli n’est pas indiquée ni dans Gagny-Magazine ni sur le site internet de la ville ! (4ème couac)
Est-ce de l’incompétence dans la communication ou un moyen de limiter le nombre de réponses à dépouiller puis à exploiter?

mercredi 2 février 2011

Carton rouge sur le logement!

Chaque année, la fondation Abbé-Pierre publie un rapport  sur la situation du logement en France.
Ce rapport est public. Vous pouvez consulter  ce 16ème rapport annuel sur le site internet de la fondation.
3,5 millions de personnes sont victimes de mal-logement, dont 600.000 enfants !
1,3 million de nos concitoyens vivent dans un logement indigne ou indécent
500.000 ménages sont en impayés de loyers, 100.000 menacés d’expulsion
10 millions de Français sont touchés de près ou de loin par la crise du logement.
La fondation Abbé-Pierre lance une pétition « carton rouge » allez la consulter et allez soutenir cette juste revendication contre le « mal logement ».

Selon des sources du CREDOC (centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), dans la tranche de revenus annuels inférieure à 15.700 €, le pourcentage de propriétaires est passé de 47% en 1988 à 37% en 2006 soit 10% de propriétaires de moins pour cette tranche de revenus. Par contre, ceux qui disposent de plus de 43.780€ par an de revenus sont passés de 65% à 76% entre ces deux dates.


La mise en place récente du TPZ+ va creuser d’avantage cet écart.
Pour le président SARKOZY, il faudrait que tous les français soient propriétaire de leur logement. C’est une vision simpliste qui ne tient pas compte de la réalité.
La mobilité résidentielle  ne concerne pas que les gens du voyage. Une personne sur dix change de logement chaque année, soit plus de 6 millions de personnes et ce n’est pas par gout.
Les aléas de la vie familiale et professionnelle sont des  facteurs déterminant de la mobilité qui n’est possible dans la pratique qu’en location.
Des solutions existent pourtant :
Le parti socialiste a fait 41 propositions que l’on peut consulter.
Claude Bartolone, sur son blog, fait des propositions concrètes.
Au niveau communal, sur Gagny, cela passe bien sur par le PLU.
Ce n’est que par le vote, aux élections cantonales en 2011 et aux élections en 2012 que l’on pourra infléchir la politique au niveau logements.