dimanche 19 décembre 2010

AVS-EVS : suite des interventions des élus en Seine-Saint-Denis

Alors que l’Union départementale des DDEN de la Seine-Saint-Denis avait adressé à tous les élus parlementaires la lettre ouverte ci-jointe, seuls Claude Bartolone et Jacques Mahéas, ont, à ma connaissance, appuyé les demandes auprès du ministre de l’éducation nationale.

                Voici les questions écrites posées :


Question publiée au JO le : 16/11/2010 page : 12406
Date de changement d'attribution : 14/11/2010

Texte de la question

M. Claude Bartolone attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les difficultés que rencontrent de nombreuses familles de Seine-Saint-Denis pour scolariser leur enfant présentant un handicap. Les établissements scolaires, ne disposant pas d'auxiliaires de vie scolaire (AVS) ou d'emplois de vie scolaire (EVS) en nombre suffisant, ne sont pas toujours en mesure d'accueillir ces élèves. Dans ce département, sur les 1 253 décisions d'accompagnement par une AVS ou une EVS prises par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) à la rentrée de septembre, 97 enfants ne bénéficient d'aucun accompagnement. Pourtant, la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prône l'intégration des personnes handicapées dans la société et un arrêt du Conseil d'État du 8 avril 2009 fixe à l'éducation nationale le devoir d'accueillir tous les enfants handicapés. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il entend prendre pour permettre à ces 97 enfants séquano-dionysiens porteurs de handicap d'intégrer le milieu scolaire.


Question écrite n° 16084 de M. Jacques Mahéas (Seine-Saint-Denis - SOC)

publiée dans le JO Sénat du 18/11/2010 - page 3000

M. Jacques Mahéas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap.
En effet, leur nombre a augmenté dans les établissements scolaires depuis la loi n°2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, ce qui entraîne un besoin corrélatif d'embaucher des accompagnants scolaires. Or il constate, en Seine-Saint-Denis notamment, dans certaines communes les moins favorisées, de graves manques concernant la présence d'assistants d'éducation, d'AVS et d'EVS auprès des enfants. Les conditions de leur scolarisation ne sont donc pas assurées. Cette situation n'est pas acceptable, comme le soulignent les délégués départementaux de l'éducation nationale (DDEN) de ce département, trop de jeunes élèves ne pouvant bénéficier de la scolarité obligatoire à laquelle ils ont légitimement droit.
Aussi, il lui demande quelles mesures il compte rapidement prendre afin de remédier à cette situation très préoccupante qui se dégrade de jour en jour, faute de moyens, et d'assurer l'application sans réserve de la loi du 11 février 2005

Question écrite n° 16087 de M. Jacques Mahéas (Seine-Saint-Denis - SOC)

publiée dans le JO Sénat du 18/11/2010 - page 3000

M. Jacques Mahéas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conditions de travail des médecins scolaires qui ne sont plus en mesure d'assurer leur mission.
Le cas de la Seine-Saint-Denis est tristement exemplaire : trente-deux titulaires sont en poste pour une population de 285.000 élèves. Le résultat est mathématique : moins de 20 % des écoliers de six ans bénéficient de la visite médicale obligatoire. Or, comme le souligne justement le syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU), « c'est à ce moment-là que nous devons dépister des maladies, des problèmes d'apprentissage provoqués par la dyslexie ou des troubles sensoriels (…) ». Dans un département où beaucoup de familles ont de plus en plus de difficultés à accéder aux soins, des mesures d'urgence pour pallier cette situation inégalitaire s'imposent aux pouvoirs publics.
Il ajoute que le Conseil économique, social et environnemental, dans son avis « la pédopsychiatrie : prévention et prise en charge », proposait, il y a quelques mois, de revaloriser la fonction des médecins de l'éducation nationale et d'augmenter leur nombre.
Aussi, il lui demande quelles suites il entend donner aux recommandations du Conseil économique, social et environnemental d'une part, et, pour le département dont il est élu, d'autre part, quelles mesures efficaces en urgence vont être mises en œuvre pour faire cesser cet état de non-droit dont la population sequano-dionysienne fait les frais.
 Pour le bassin de Gagny-Villemomble, il n’y a plus qu’un médecin scolaire qui ne peut qu’assurer les urgences. Il n’y a qu’un médecin pour près de 9.000 élèves en Seine-Saint-Denis !
Dès que les réponses du Ministre de l’éducation seront reçues, elles seront publiées. 

mercredi 15 décembre 2010

Pour voter, il faut être inscrit avant le 31

Il ne reste plus beaucoup de temps pour s’inscrire sur les listes électorales.
En 2011 il sera trop tard ! Vous n’avez que jusqu’au 31 décembre 2010 pour le faire.
Vous pourrez ainsi voter aux cantonales à Gagny  ainsi que pour la désignation du candidat(e)) du parti socialiste pour l’élection présidentielle.



Pour s'exprimer, il faut s'en donner les moyens!
envoyé par PartiSocialiste. - L'info internationale vidéo.

mardi 14 décembre 2010

LA COOPOL, outil de communication du PS

En 2010, sans que les médias le signalent le Parti Socialiste a rédigé les bases  du programme du futur(e) candidat(e) . Les textes ont fait l’objet d’un vote dans les sections et ont été validés par des conventions nationales. Ils portent sur :
1.    « Le nouveau modèle de développement, économique, social et écologique »,
2.    « La rénovation »,
3.    «  L’international »,
4.    « L’égalité réelle ».
Cette  4ème convention du Parti Socialiste, la dernière en 2010,  avec pour sujet  « EGALITE REELLE » a fait voter 64.835 adhérents. 80,22% ont voté OUI et 7% NON.

C’est à Paris dans la Halle Freyssinet dans le 13ème que cette convention a réuni physiquement près de 700 personnes. C’est l’occasion de rencontrer des camarades, un moment de convivialité et de s’exprimer.
Je dis se rencontrer physiquement car de nombreux militants et sympathisants ont participé et se sont exprimés sur le NET  sans se déplacer. Pour moi, cette nouveauté sera copiée par tous les partis démocratiques qui désirent faire participer un maximum de personnes à la vie de leur parti.
Le réseau social «  LA COOPOL » a permis aux internautes de vivre cette convention en direct.
L’accès est gratuit. Il suffit de s’inscrire pour profiter de ce nouvel outil qui permet de s’informer de partager ses connaissances et d’agir. Les modalités d’inscription permettent de ne pas rendre son inscription publique si on ne désire pas afficher son engagement politique.
Voici la charte de la coopol  qui en fixe les règles d’utilisation.
Ce mode de communication est récent. Il a un an d’existence seulement; y faire au moins une visite n’engage à rien.

mardi 7 décembre 2010

La bataille des régionales d’Ile de France n’est pas finie


Pour Jean-Paul Huchon, notre Président du Conseil Général : « c’est un assassinat politique ». L’UMP, par l’intermédiaire de Paul Midy(1) a saisit le Conseil d’Etat pour  alors que la commission nationale des comptes de campagne avait validé ses comptes.
Pour y voir de plus près, j’ai recherché sur internet quelles ont été les campagnes de promotion du STIF. Voici les campagnes de 2008 et de 2010 trouvée.
Peut-on dire, en voyant ces campagnes que le STIF a consenti à Jean-Paul Huchon un avantage en nature pour la campagne des régionales avec cette publicité en 2010 alors qu’elle le fait depuis plusieurs années?
C’est pourtant ce qui est reproché par l’UMP est bien cette campagne du STIF en 2010 alors que l’écart des voix entre la liste de JP Huchon et celle de Valérie Pecresse est de 400.000 voix d’avance, ce serait une décision scandaleuse que prendrait le Conseil d’Etat s’il suivait le rapporteur public Edouard Geffray!
Chercher ainsi a « dégommer » la tête de la région pour reprendre la main sur le projet du « grand Paris ».Même si le Conseil d’Etat suivait l’avis du rapporteur, la majorité restera de gauche car la droite ne représente que 68 élus et la droite plus du double (142). Le Président resterait donc toujours de gauche. Ce ne sera qu’une attaque personnelle contre Jean-Paul Huchon qui ne changera pas la majorité du Conseil Régional d’Ile de France. La seule conséquence sera de montrer que l’UMP a une notion très particulière de la démocratie.
(1)    Paul MIDY est  en charge du pôle communication et projet au bureau national des jeunes populaires.

"CONVENTION EGALITE REELLE"

Dans les médias, on ne parle des socialistes que pour démontrer la dissension dans les instances dirigeantes du Parti Socialiste dans la course à la candidature à l’élection présidentielle de 2012.
Les médias audio-visuels ne cherchent qu’à faire un scoop sur une réflexion  des candidats potentiels à la candidature.
La déclaration de Ségolène Royal a suscité des commentaires non seulement des médias mais aussi de l’UMP sur la division du PS.
Pendant ce temps, les socialistes travaillent ensemble. La preuve en est avec la « convention égalité réelle » que vous pouvez lire ou simplement consulter sur le site internet du PS.
Une participation des adhérents et des sympathisants du PS a permis un réel débat sur le réseau social « LA COOPOL » dont vous pouvez trouver ici la synthèse.
Le vote des adhérents du Parti Socialiste devait se dérouler le jeudi 2 décembre. En raison des intempéries, le vote  des sections de 13 fédérations a été reporté au lundi 6 décembre.
Les résultats des votes du 2 décembre sont les suivants :
OUI
80%
NON
 7%
ABSTENTION
13%

Ce sont 178.412 militants qui ont été appelés à voter sur ce texte qui présente un éventail de propositions contre les inégalités dans le domaine de la santé, des discriminations, du logement ou de l'éducation.
Les médias n’ont pas évoqués ces propositions. Pourtant elles existent, vous pouvez les lire. Et quand vous entendrez un élu de droite affirmer que la gauche n’a pas de proposition, ni de programmes, vous saurez à quoi vous en tenir.