vendredi 29 octobre 2010

Les retraites: Manifestation du jeudi 28 octobre 2010



La manifestation du jeudi 28 octobre 2010 a réuni moins de manifestants que lors des 6 précédentes, mais c'est normal. C'est la 7ème manifestation en plein  congés scolaires. Il faut même s'étonner du nombre important  de manifestants alors que les élus UMP, les membres du gouvernement n’arrêtent pas de claironner que la démocratie s’est exprimée par le vote des députés et des sénateurs.  Le Président Sarkozy compte sur la lassitude des manifestants. Jamais il n’acceptera d’imiter la reculade sur le CPE de son « ami » de Villepin. La seule façon de contrer cette loi réformant la retraite ce sera dans l’immédiat celle retenue par le Parti Socialiste. Un recours au Conseil Constitutionnel sera déposé mardi. Ce sont les sages du Conseil constitutionnel qui devront donner leur accord sur la réforme des retraites. Si ce recours n’aboutit pas, il faudra attendre l’élection présidentielle pour faire le bon choix pour que cette loi soit abrogée.

jeudi 28 octobre 2010

Les Conseils Généraux en colère

Réunis en congrès à Avignon les 20 et 21 octobre 2010, les 102 présidents des conseils généraux ont adopté une motion afin d’obtenir de l’État des ressources durables et pérennes ; En voici les résolutions
Pendant ce temps, Claude Bartolone, intervenait sur le même sujet à l’Assemblée Nationale lors du débat sur le  budget 2011 .
Les médias n’ont pas fait état de ces revendications.

Pour mesurer les charges qui pèsent sur les départements, il faut faire l’inventaire des domaines de compétences imposés par la loi, tout particulièrement celle du 13/08/2004:

1/ Action sanitaire et sociale
·         Aide sociale à l’enfance ;
·         Aide aux handicapés ;
·         Aide aux personnes âgées ;
·         Insertion sociale et professionnelle (RSA- FAJ-) ;
·         Aide au logement (fonds de solidarité au logement) ;
·         Protection judiciaire de la jeunesse ;
·         Protection sanitaire de la famille et de l’enfance.
2/ Aménagement de l’espace et de l’équipement

  • Entretien et investissements des voieries départementales et d’une grande partie des nationales ;
  • Organisation des transports routiers des personnes non urbains et transports scolaires ;
  • Aménagement entretien et exploitation des cours d’eau et tous les plans d’eau  et tous les espaces naturels publics;
  • Création équipement et gestion des ports et aérodromes civils ;
  • Programme d’aide à l’équipement rural ;

    3/ Education :

    • Construction, reconstruction, équipement et fonctionnement des collèges ;
    • Rémunération des personnels non enseignants des collèges (TOS).

      4/ Culture et patrimoine :

      • Gestion et entretien des bibliothèques, archives et musées du département ;
      • Elaboration du schéma départemental des enseignements artistiques (musique- danse- théâtre- cinéma).

        5/ Actions économiques :
        Depuis la loi du 13/08/2004 le département peut mettre en œuvre des aides indirectes aux entreprises avec l’accord de la région.

        “Les départements vont droit dans le mur, même si c’est à des vitesses différentes.” En ouverture du congrès des départements de France, à Avignon, Claudy Lebreton (PS), président de leur association nationale.
        Pour François Hollande, président du Conseil général de la Corrèze : “Nous devons dès maintenant traiter l’urgence”. En cause, le déséquilibre entre les ressources de ces collectivités, qui se tarissent, et leurs dépenses sociales, qui ne cessent d’augmenter. Un “effet ciseaux” qui pourrait avoir des conséquences dramatiques à moyen terme. Une étude présentée par deux chercheurs, Alain Guengant, du CNRS, et Guy Gilbert, de l’ENS Cachan, montre plusieurs scénari et pronostique qu’une grande partie des départements risque d’être en déséquilibre d’ici 2015, compte tenu de la réforme de la taxe professionnelle et du gel
        des dotations de l’État.
        Manifestement, le gouvernement Sarkozy cherche par sa politique à discréditer les conseils généraux avant de les supprimer avec sa réforme des  collectivités locales.
        Il faudra bien que les électeurs, lorsqu’ils iront voter en 2011 lors des élections cantonales, se souviennent que voter pour les candidats  de droite de l’actuelle majorité équivaut à conforter la politique actuelle du gouvernement.

        dimanche 24 octobre 2010

        Réforme des retraites : au Sénat, passage en force

        C’est par 177 voix contre 153 que le projet de loi sur les retraites a été adopté par les sénateurs vendredi 22 octobre. L’UMP  ne dispose que de 151 sénateurs sur les 343 qui composent cette assemblée. Il a fallu les voix de l’union centriste pour faire pencher la balance. Les groupes de l’opposition de gauche a mené jusqu’au bout cette bataille. La volonté présidentielle étant d’en terminer au plus vite, pour faire cesser les grèves et manifestations, c’est par un vote bloqué que les textes ont été adoptés.
        Avec ce système de vote bloqué, des amendements proposés par la gauche et acceptés par le gouvernement n’ont pas été votés par les sénateurs de gauche qui les avaient proposés. Manifestement ce système de vote bloqué n’est pas très démocratique.
        Ce sera le lundi 25 octobre que la  Commission mixte paritaire (CMP) sur la réforme des retraites se tiendra  avec pour objectif  de concilier les deux versions du projet de loi, celle des Députés, qui l'a voté le 15 septembre, et celle des sénateurs adoptée le 22 octobre.
        Pour décourager les grévistes et tous les manifestants, outre par la présence de plus en plus virile des forces de police, le gouvernement va faire passer par tous les médias le message suivant : « La loi sur les retraites est votée, ça ne sert plus à rien de manifester ou de faire grève ».
        Dans le texte de loi voté par les sénateurs, ce sont plus de 80 décrets, pris en Conseil d’ Etat, qui sont prévus pour que la réforme puisse s’appliquer. La mobilisation si elle continue peut empêcher la mise en application de cette loi.
        Et même si la loi est promulguée, rappelez-vous que l’article qui a mis en place le Contrat de Première Embauche (CPE ), après avoir été promulgué a finalement été supprimé de la loi pour l'égalité des chances en avril 2006 sous la pression de la rue.

        mardi 19 octobre 2010

        Pénurie d’Auxiliaires de Vie Scolaires dans les écoles du 93

        Dans le département de la Seine-Saint-Denis, le manque d’auxiliaires de Vie Scolaire est tel qu’une manifestation pour le réemploi des AVS-EVS est prévue le 20 octobre par des syndicats de l’inspection académique à la préfecture de Bobigny.
        Ce problème dépasse le cadre de ce département. Voici un lien vers un blog à titre d’exemple de la région lyonnaise : http://rebellyon.info/EVS-AVS-...
        Malgré le communiqué de presse de Luc Chatel de juin 2010sur le ré-emploi de 600 AVS pour la rentrée 2010 : http://www.education.gouv.fr/c... Il y a pénurie d’AVS et d’EVS.
        La précarité des emplois d’AVS et d’EVS d’une durée de 20h par semaine, payé au smic, incite les jeunes à quitter ces emplois dès qu’une occasion se présente.
        Une professionnalisation de ces emplois devrait permettre plus de candidats à ces postes.
        Il y a urgence. Des jeunes vont se trouver, soit rejetés des écoles par manque d’encadrement, soit admis dans les écoles sans l’aide qui leur ait due, au détriment des autres élèves et de la qualité de l’enseignement.
        Selon le site du ministère de l’éducation nationale, il y aurait eu 187 500 enfants et adolescents handicapés scolarisés en milieu ordinaire en 2009. Ils étaient 155 000 en 2006.
        12 700 enseignants exerçant dans le secteur de l’A.S.H.
        33 500 personnes accompagnant 55 800 élèves.
        Que compte faire le gouvernement pour que la loi puisse être appliquée.
        Comment compte-t-il faire pour que l’emploi des auxiliaires de vie scolaire soit attractif ?
        Dans le « canard enchainé » du 10 octobre, on peut y lire un exemple des raisons du manque d’EVS qui n’a rien à voir avec un manque de vocation.
        .
        Après les manifestations pour les retraites, une manifestation de plus est-ce utile ?
        Oui, c’est utile et actuellement c’est un des moyens de faire bouger les choses.
        Alors il faut être nombreux à venir le mercredi 20 octobre 2010 à 14h00 devant l’Inspection Académique, 8 rue Claude Bernard, pour soutenir à l’appel des syndicats à manifester en direction de la préfecture.
        A la suite d'un commentaire, voici un lien vers : l'UNAISSE 

        lundi 18 octobre 2010

        La lutte contre la réforme des retraites se poursuit mardi 19 octobre 2010

        Le samedi 16 octobre, nous étions encore très nombreux dans la rue, près de 3 millions, pour défendre une réforme des retraites juste, efficace et durable des retraites. Face à un gouvernement qui refuse d'entendre le message des Français, il faut continuer de nous mobiliser !
        Pour certains, ce sera la 6ème manifestation à laquelle ils vont participer. Il faut rendre hommage à ceux qui sacrifient non seulement leur temps mais aussi une part leur salaire, pour défendre leurs convictions en continuant à  manifester.
        La manifestation prévue le mardi 19 octobre, veille  du vote prévu de la réforme des retraites au Sénat, partira à  13h30 de la Place d’Italie en direction d’Invalides par deux itinéraires différents.
        L’exaspération commence à monter avec les pénuries de carburants que subissent les automobilistes et les discours lénifiants tenus par le gouvernement qui minimise cette pénurie comme il minimise le nombre de manifestants.
        Voici un lien vers les autres lieux des manifestations 

        La bataille des cantonales 2011 a commencé au Conseil Général de la Seine-Saint-Denis

        Après le boycott des élus UMP et PC au conseil général de la Seine-Saint-Denis, j’ai voulu comprendre pourquoi ces conseillers généraux refusaient de participer au débat sur le plan exceptionnel d’investissement  le 14 octobre. J’ai voulu comprendre pourquoi des élus UMP ont pu  réagir de la même façon que des élus PC.
        Pour comprendre, je suis allé assister à la séance spéciale du Conseil Général du 17 octobre.
        S’il y a un sujet qui devait réunir tous les élus, c’est bien la construction des collèges. Quel élu oserait refuser la construction d’un collège et le dire à son électorat.  Alors que les élus UMP et PC pouvaient participer à la séance, écouter la majorité PS quitte à voter non ou s’abstenir, ces conseillers généraux ont préféré faire la politique de la « chaise vide ». C’est un bon moyen de ne pas prendre la responsabilité de refuser la construction des collèges espérés depuis longtemps.
        En écoutant le discours du Président Bartolone, voir la pièce jointe, on peut se rendre compte du retard qui a été pris dans notre département  pour permettre une scolarité correcte aux collégiens.
        A entendre Jean-Jacques KARMAN, élu communiste du canton d’Aubervilliers ouest, qui était le seul présent à la séance du 17 octobre, ce qui est reproché c’est le manque de concertation et aussi  le mode de financement retenu.
        En ce qui concerne le manque de concertation, il faut savoir que presque tous les projets de constructions sont très anciens, certains datent de l’an 2000 !  Ce reproche n’est donc qu’un écran de fumée pour masquer les retards pris sous la précédente mandature. Le mode de financement est aussi contesté mais la aussi, encore un écran de fumée pour faire oublier les emprunts toxiques qui continuent à  « plomber » les finances du département.
        Les élus UMP ne se sont pas exprimés lors de la séance du conseil général.  Quand on lit sur le blog de Ludovic Toro, Président du groupe des élus UMP- NC- DVD, les arguments exposés, on peut se rendre compte de la démagogie électoraliste des propos. Il clame le déni de démocratie, mais son groupe en quittant la séance, n’a pas voulu écouter les propositions de financement du groupe socialiste. La critique ne pouvant pas porter sur la nécessité de construire les collèges, c’est le mode de financement qui semble contesté.  Quitter la séance et refuser un débat démocratique est un moyen d’essayer de retarder la mise en place du Plan  pour des raisons purement électoralistes. C’est laisser voir le travail de rattrapage effectué par les élus socialistes dans la construction de collèges  à  moins de 6 mois des élections cantonales qui gène l’UMP.
        Le mode de financement proposé par l’équipe des élus PS, le PPP (Partenariat Public Privé) n’est pas révolutionnaire et ne devrait pas choquer les élus de droite car ce mode est non seulement expliqué sur un  site internet gouvernemental  mais aussi pratiqué suivant ce principe depuis longtemps.
        Sur Wikipedia, on peut trouver la définition de ce mode de financement ainsi que son mode de fonctionnement.
        « Le partenariat public-privé (PPP) est un mode de financement par lequel une autorité publique fait appel à des prestataires privés pour financer et gérer un équipement assurant ou contribuant au service public. Le partenaire privé reçoit en contrepartie un paiement du partenaire public et/ou des usagers du service qu'il gère. Ce mode de financement est présent dans de nombreux pays sous des formes variées ».
        A Alès, le centre hospitalier a été construit sous cette forme. Très en vogue depuis quelques années, le partenariat public privé est utilisé par de nombreux ministères. Outre la Justice (prison, tribunaux), la Défense (pour le futur "Pentagone" voulu par le président Sarkozy à Balard), et les Transports (pour les prochaines lignes TGV).
        C’est le système de la location avec option d’achat certes plus cher que le paiement comptant mais moins onéreux que les  « emprunts toxiques ».
        Compte tenu du retard pris dans la construction des collèges et du nombre croissant des enfants à accueillir, il est indispensable et même obligatoire de part la loi,  pour le Conseil Général, de fournir les locaux scolaires. Ce type de partenariat public-privé permet de limiter l’endettement et de pouvoir faire réaliser dans l’urgence les équipements indispensables tout en gardant la maîtrise d’œuvre.
        Pour les élus de droite, si les établissements scolaires privés ne sont pas choquants, comment peuvent-ils trouver trop onéreux ce partenariat Privé public. Ce type de partenariat d’origine anglaise ne date que de 1992 ; On peut comprendre que des élus de la droite, conservatrice puissent avoir peur de ce mode de financement. Cela n’empêche pas les gouvernements Sarkozy d’y avoir recours. Pourtant dans l’urgence des besoins, une attitude courageuse est nécessaire et non pas cette politique de la « chaise vide ».
        Le plan a été adopté à la majorité des présents par vote nominatif.

        samedi 16 octobre 2010

        Cantonales 2011 : Les collégiens hélas ne peuvent pas voter

        Le Conseil général de la Seine-Saint-Denis devait adopter le 14 octobre un plan exceptionnel d’investissement, permettant la construction ou la réhabilitation de :
        ·         21 collèges,
        ·         12 gymnases,
        ·         3 internats,
        ·         9 cuisines centrales
        ·          la mise en place d’un vaste plan numérique,

        Le tout pour un montant total de 703 millions d’euros.
        Les élus UMP et le groupe communiste ont quitté la séance, empêchant faute de quorum, la poursuite du débat et le vote de ce plan d’investissement.

        Au nom de considérations bassement électorales, le groupe UMP, dans une collusion inédite, fait le choix de prendre en otage les habitants et les collégiens de notre département.
        Il appartiendra aux électeurs de s’en souvenir en mars 2011 lors de leur passage dans l’isoloir car les collégiens lésés eux n’ont pas encore le droit de voter.

        Pour connaître la position de vos élus, soyez présent à la séance du Conseil général à la préfecture de Bobigny le dimanche 17 octobre à 9 h00, la séance est publique.

        Manifestons pour les retraites le samedi 16 octobre 2010

        Les assemblées générales dans des entreprises ainsi que dans des lycées  ont décidé de prolonger la mobilisation par la grève et par diverses actions.
        Les grévistes qui bloquent les approvisionnements de carburant, les transports et enfin les élèves des lycées sont restés mobilisés depuis les dernières manifestations qui ont  vues défiler 3,5 millions de personnes. C’est la preuve de la détermination des salariés à obtenir le retrait du projet de loi du gouvernement.
        Les manifestants du 12 octobre, aux dires de tous, ont été plus nombreux que la fois précédente. Cela n’empêche pas le gouvernement  de rester sourd aux appels pressants de la rue.
        Pour ma part, dans le métro à la correspondance vers la ligne 4 à la station châtelet, l’accès au quai était régulée par la police pour éviter des chutes sur les voies tant il y avait de monde.
        Les enseignants dans les écoles font grève par roulement. Participer à toutes les grèves coute cher. Pour les personnes qui ne travaillent pas les samedi, il est plus facile d’aller manifester pour défendre nos acquis sociaux en montrant à Nicolas Sarkozy notre détermination.
        La manifestation francilienne aura lieu samedi 16 octobre partira à 14 h 30 de la Place de la République pour se rendre Place de la Nation, en passant par la Place de la Bastille.

        lundi 11 octobre 2010

        Retraites :Manifestations du mardi 12 octobre 2010

        Le 23 septembre il y avait  près de 3 millions de manifestants dans la rue pour défendre une réforme des retraites juste, efficace et durable.
        .A entendre certains médias en particulier les politiques de la majorité, les sénateurs ont voté la retraite à 60 ans, ça ne sert plus à rien de manifester.
        C’est une erreur, manifester est utile, encore plus maintenant pour faire reculer le gouvernement. Non seulement toutes les mesures prévues n’ont pas encore été votées par les sénateurs mais les textes vont revenir encore une fois devant les députés. Il faut se rappeler aussi qu’une loi n’est applicable qu’à partir du décret d’application de cette loi.

        • Oui, ensemble, nous pouvons faire reculer le gouvernement!.
        • Oui, une autre politique est possible, le parti socialiste a des propositions concrètes que vous pouvez consulter ici.
        Dans les JT, les journalistes ont du mal à trouver des usagers des transports qui critiquent la grève du mardi 12 octobre ; C’est la preuve que cette grève est populaire. Les enseignants vont se mobiliser ainsi que de nombreux jeunes. Déjà lors de la manifestation du 23 septembre, on pouvait voir plus de jeunes dans les cortèges. Tout le monde est concerné directement ou indirectement.
        La manifestation francilienne partira, à  13h30 de Montparnasse - Bd Saint Germain - Bastille
        Une carte des manifestations est accessible ici

        Bibliothèque Georges Perrec à Gagny

        Voici la "question diverse" posée lors du dernier conseil municipal en date du 27 septembre 2010: 
        « J’ai reçu la semaine dernière une réclamation de la bibliothèque pour un document que je n’aurais pas rendu. Je me suis rendu à la bibliothèque et j’ai pu montrer que le document qui m’était réclamé figurait bien dans les rayons et que je l’avais déjà rendu.
        Je vous cite cet exemple pour vous rappeler qu’avec le Directeur de la bibliothèque dont vous connaissiez le départ depuis près d’un an et qui n’a pas encore été effectivement remplacé, il manque en tout 5 personnes dont une en arrêt de longue maladie. C’est la rentrée, les enfants des écoles vont vouloir venir à la bibliothèque. Quelle pourra être la qualité de l’accueil avec ce manque patent de personnel ?
        Quand comptez-vous faire embaucher du personnel afin que la bibliothèque puisse fonctionner correctement ? »
        La réponse de Monsieur Teulet :
        Un nouveau directeur a été choisi le 18 juillet dernier. Compte tenu du préavis de 3 mois qu’il doit accomplir en sa qualité de cadre, il ne sera à Gagny qu’en octobre 2010.
        En ce qui concerne le manque d’effectif, selon M. Teulet, il ne manque qu’une personne et non 5.
        Pour être précis,
        1.       Actuellement, une assistante est encore en  arrêt de longue maladie, non remplacée ;
        2.       En février 2010, un employé prenait sa retraite, non remplacé ;
        3.       En décembre 2009, Le directeur démissionnait ;
        4.       En2008, la secrétaire du Directeur prenait sa retraite,  elle n’a pas été remplacée ;
        5.       En 2007, un employé qualifié démissionnait, il n’a pas été remplacé.
        Il manque donc bien 5 personnes  même si la réduction du personnel a été faite sur plusieurs années à dose homéopathique par le non remplacement des absences.

        C’est en fonction de l’effectif du personnel actuellement disponible que l’on peut se rendre compte de ce manque patent de personnel. Or, l’effectif est actuellement de :
        • 2 personnes pour les livres et vidéo adulte ;
        • 2 personnes pour les publications jeunesse
        • 3 personnes pour les  supports musicaux Disques
        • 2 personnes dont une à mi-temps pour le « back office »
        On peut donc affirmer qu’il manque 5 personnes sur un effectif de 14 en 2007 soit presque un tiers de moins.
        N.B. La question avait déjà été posée en juin 2009.