vendredi 25 juin 2010

Les cicatrices d’un PLU avorté

Dans la tribune politique de Gagny Magazine n°152 de juin 2010, la majorité municipale accuse encore une fois les élus socialistes de s’intoxiquer avec des contre-vérités.
Ce qui est écrit par le groupe « Union pour Gagny » est incomplet.
Ce qui manque aux justificatifs donnés c’est tout simplement le texte de l’article R*123-2 du code de l’urbanisme dont voici le texte tel qu’il était en juin2004.

« Le rapport de présentation :
1° Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l'article L. 123-1 ;
2° Analyse l'état initial de l'environnement ;
3° Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durable, expose les motifs de la délimitation des zones, des règles qui y sont applicables et des orientations d'aménagement. Il justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-2 ;
4° Evalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur.
En cas de modification ou de révision, le rapport de présentation est complété par l'exposé des motifs des changements apportés. »
Comme le jugement le précise, c’est le seul motif de cette décision.
Ce qui veut dire à contrario que si les modifications avaient été présentées  conformément à la règlementation du code de l’urbanisme le PLU n’aurait pas été annulé.
Il n’est donc pas faux d’écrire, n’en déplaise aux élus de la majorité, qu’il s’agit d’un manque de concertation qui est à l’origine de l’annulation du PLU.
Le Tribunal administratif a bien par son arrêt du 7 juin 2006 annulé le PLU pour non respect de l’article R123-2 précité. La partie surlignée  en expose bien les raisons.
Il est à souhaiter pour Gagny qu’un respect des procédures réglementaires nous évite pour le nouveau PLU  une autre mésaventure.
Vous trouverez en suivant le lien la réponse de la section gabinienne du parti socialiste.

mercredi 23 juin 2010

Les bleus nous enfument

Dans tous les médias, presse télévision, radio, il n’y en a que pour la prestation de l’équipe  de France de football. Des commentateurs sportifs aux journalistes politiques, tous ont leur mot à dire sur ce « buzz » . Pendant ce temps, le gouvernement prépare les mesures qui vont nous concerner que ce soit pour les futurs retraités avec  les modifications sur l’âge de départ à la retraite et les conséquences que ces mesures vont entrainer, l’augmentation des charges tant pour les salariés que pour les retraités avec une nouvelle imposition pour une prise en charge du  "5ème risque" 
Le cinquième risque, c’est la prise en charge de la perte  d’autonomie . Les quatre premières sont ::
  • ·         maladie,
  • ·         accidents du travail et maladie professionnelle, 
  • ·         famille,
  • ·         vieillesse.

La mobilisation prévue le jeudi 24 juin 2010 concerne non seulement les personnes actives qu’ils soient fonctionnaires ou travaillant dans le secteur privé mais aussi les retraités qui vont subir une nouvelle ponction sur leur retraite.
A Paris, la manifestation va se dérouler dès  14h –de la place de la République --à Nation  en passant par la Bastille.

Le Parti Socialiste sera présent. Voici Les propositions du PS.
Une manifestation importante peut faire reculer le gouvernement. Rappelez-vous  la reculade du gouvernement Villepin lors des manifestations contre le CPE.
Une mobilisation massive peut faire fléchir le gouvernement.
Soyons nombreux pour défendre nos droits.

vendredi 18 juin 2010

Fête de l'école publique : 19 juin 2010

Ce sont 221773 signataires au total   qui ont répondus à l’appel national pour l’école publique, qu’ils en soient remerciés.

.Demain, samedi 19 juin 2010, à 14h30 si vous habitez en Ile-de-France, venez participer au rassemblement prévu à Paris, place de la République. Il y sera lu l’engagement du 19 juin. Des centaines de ballons diffuseront ce message.
En touchant l’enseignement, les restrictions budgétaires hypothèquent l’avenir de notre pays.

Actualités de Gagny-Blog l'ancien CTM: suite...

A la suite de l’article parue dans, Actualités de Gagny Blog voici ma réponse point par point car, compte tenu de la longueur de ce texte, il ne peut être publié sur le blog en commentaire
1°) Présence dans l'ancien PLU
Ce que je voulais démontrer en indiquant que le projet de transfert figurait dans le PLU de 2004 c’est que l’utilisation du terrain de l’ancien CTM était prévu de longue date et connu de ceux qui s’intéressent à notre Ville.
La preuve, voici ce qu’il y est écrit :
« 1.06 – Renforcer la structure des équipements en centre-ville
La municipalité de Gagny envisage dès à présent la réalisation de plusieurs équipements majeurs sur le territoire de la commune.
Les secteurs scolaires vont être redessinés par la commune afin de mieux répartir les élèves dans la ville. Il est prévu de fournir une école au secteur Est de Gagny à la jonction des quartiers de Maison Blanche et du Chénay. Par ailleurs, est envisagée la reconstruction du groupe scolaire, situé en centre ville le long de la rue Jean Jaurès, à l’emplacement actuel du Centre Technique Municipal dans le quartier de l’Epoque.
2°) Les écoles du centre-ville
Vous semblez être partisan d’un grand établissement scolaire en proposant l’extension de l’actuelle école Laguesse à l’ancienne école Marguerite Sebin.
Au niveau de la remise en état de l’ancienne école, vous semblez ignorer :
  •  Les contraintes de sécurité et d’accessibilités qui grèvent les coûts de remise en état du bâtiment.
  •  La hauteur des plafonds, l’isolation qui vont augmenter les charges de climatisation à l’époque où on construit « HQE »

Au niveau de l’emplacement, vous ne tenez pas compte :
  •   Que regrouper les écoles dans un seul périmètre c’est obliger les parents à se déplacer en voiture vers un même lieu à un même moment.  Outre la gène pour les parents, au niveau écologique c’est pas très pertinent.
  •   Un trop grand établissement scolaire primaire pose des problèmes d’accès. Il faut aller à la sortie de l’école Saint-Exupéry pour voir les encombrements causés par les parents de près de 300 élèves. Envisager un établissement plus grand n’est pas raisonnable.
  •  L’objectif de construire une école primaire près de l’école maternelle Montaigne c’est de faciliter la vie des parents du quartier de l’Epoque et d’une partie de Maison Blanche qui sont obligés de naviguer entre la rue Carnot et la Place du Général de Gaulle.

Agrandir l’existant :
  •  Les besoins en locaux ont évolués en fonction de la modification des programmes scolaires. Une école a besoin de nos jours d’une salle informatique spécifique et d’une bibliothèque.
  •  L’aide personnalisée oblige les communes à prévoir, pour les enfants qui ne bénéficient pas de cette aide, de lieux de détente protégés des intempéries.
  •  Des agrandissements se font aussi à l’école maternelle Montaigne par exemple pour une extension des locaux du centre de loisirs par exemple.


3°) Les parents d'élèves et les enfants
Vos questions :
  • Avez-vous eu vent d'un sondage officiel sur le besoin d'une école supplémentaire dans la commune ? : Ma réponse : Ce ne sont pas des sondages qui peuvent fixer les besoins d’écoles mais une étude de l’évolution de l’habitat et des données de la PMI et des demandes d’inscriptions aux crèches pour les écoles maternelles
  • Avez-vous eu les statistiques de l'INSEE sur le taux de natalité sur la commune et dans les quartiers concernés ? Ma réponse : Non ! Il faut aussi savoir que le fonctionnement par sondage de l’INSEE ne permet pas de disposer de statistiques fines par commune ni encore moins par quartier.
  • Avez-vous une prospective du service de la petite enfance sur les besoins scolaires des maternelles et des primaires Ma réponse : A partir de l’inscription des enfants en école maternelle, les mairies, l'éducation nationale, disposent du nombre d'enfants à scolariser à court terme.
4°) Les nuisances
Vous évoquez les nuisances sonores des véhicules, le matin et le soir, le trajet des élèves et vous combattez un projet qui cherche à rapprocher les élèves de leurs écoles. Vous manquez de logique.
Au niveau des nuisances sonores dues aux trains, ce que je peux vous assurer c’est qu’à l’extérieur des bâtiments de l’école maternelle Montaigne du coté nord, les bruits ne sont pas gênants.
5°) Quantité d'enfants par classe et Qualité de l'enseignement
Vous dites « Nous ne voyons pas le rapport entre le nombre d'élèves et la qualité de l'enseignement. Aucune étude au monde n'a montré une corrélation. » C’est faux. Dans les classes de maternelle et de primaires, ce n’est plus un enseignement magistral qui y est dispensé mais personnalisé. Un enseignant ne peut pas consacrer le même temps à chaque élève s’il y a 25 ou 30 enfants dans sa classe. C’est un problème de bon sens.
6°) Les coûts
Oui, construire une école coûte cher mais vous semblez ignorer qu’une des principales activités d’une commune est d’offrir aux enfants des écoles maternelles et primaires les locaux scolaires. Vous semblez préférer voir confier les enfants aux écoles privées. C’est le choix de certains partis de droite auquel je n’adhère pas.
Que faire de l’ancienne école Paul Laguesse ?
Ma réponse : Je n’en sais rien !

  •  Sa construction est-elle remarquable ?
  •  Faut-il la conserver pour en faire quoi ? : Un musée par exemple ou des salles d'exposition
Une étude du bâti et des faisabilités suivie d’une consultation des gabiniens sur le devenir de ce bâtiment me parait souhaitable.
7°) Conclusion
Vous semblez plus à l’aise de critiquer que de proposer des solutions constructives réalistes.
Cette proposition pour l’école Saint-Exupéry  en est un exemple . Vous écrivez :
« Donc, en transformant le rdc de cette école en grand réfectoire, cela dégagera également la place de l'ancien réfectoire pour y construire les fameuses classes dont vous parliez ... CQFD !!! et pas besoin d'une énième école qui ne serait construite pas avant 5 ans ou plus ».
Allez à 16h20 à la sortie des élèves de l’école. Vous pourrez vous rendrez compte de ce que cela pourrait être avec une centaine d’enfants de plus !
Ce que je trouve choquant dans votre démarche c’est que dans le même article, vous reprochez que rien n’a été fait pour construire une nouvelle école et qu’il ne faut pas la construire car ça coûte trop cher !

mercredi 9 juin 2010

« Actualités de Gagny blog »/: CTM ma réponse



A la suite de l’article sur le devenir de l’ancien CTM (voir le lien), j’avais envoyé un commentaire signé de mon nom (c’est mon éthique).
Comme il n’a pas été publié, vous le trouverez ci-après.
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La destination finale du terrain de l’ancien CTM est de notoriété publique et je m’étonne que le ou les rédacteurs de votre blog qui pourtant enregistrent  des extraits  de séances des conseils municipaux  n’aient ni écouté ce qui avait été dit lors du conseil municipal du 8 mars 2010, ni consulté sur le site internet de la ville les délibérations, à la date de mars 2010 à la page 15 « les études et, si possible, le démarrage de la construction de la nouvelle école « Paul Laguesse », avec la démolition des locaux de l’ancien Centre Technique Municipal,… »
Ce projet date de mémoire de plus de 5 ans ! Il figurait dans l’ancien PLU, (page 7 du PADD) au niveau de la restructuration du centre ville.
Vous contestez le bien fondé de la construction d’une école à cet emplacement, c’est votre droit, mais qui n’est sûrement pas partagé par tous les gabiniens, et encore moins les parents.
Vous devez ignorer :
-      Que la restauration scolaire de l’actuelle école Paul Laguesse s’effectue dans les locaux de l’école Saint -Exupéry par roulement avec les élèves de cette dernière faute de place.
-      Que pour les habitants du quartier de l’époque et une partie du quartier de Maison Blanche, il n’y a que l’école maternelle Montaigne qui est proche.
-      Pour les parents qui ont un enfant à Montaigne et un autre à Paul Laguesse, c’est tellement la « galère » que la mairie a prévu une gratuité ¼ d’heure au centre de loisirs  pour qu’ils puissent récupérer leurs enfants.
Vous dites que le nombre d’enfants scolarisable en primaire n’est pas connu, c’est faux ! Ils sont fiables et connus sauf en cas de nouvelles constructions.
Vous vous inquiétez du bruit pour les plus petits: Sachez que l’école maternelle Montaigne, les enfants font la sieste sans être dérangés par les trains. Les nouvelles normes de construction permettent aussi une meilleure insonorisation.
La densité de circulation automobile est aussi importante dans la rue Parmentier que dans l’avenue Aristide Briand.
Vous semblez approuver les mesures gouvernementales prises pour réduire le nombre d’enseignants ainsi que celle de Luc Chatel, Ministre de l’Education sur l’augmentation du nombre d’élèves par classe, c’est votre droit mais je ne partage pas votre point de vue. Il faut privilégier la qualité de l’enseignement pour notre avenir.
A Gagny, de nombreuses écoles manquent de place tant pour la restauration scolaire que pour les dortoirs des maternelles et même pour le nombre de classes. Par exemple, lors du conseil municipal du 8 mars, il a été aussi  prévu «  l’aménagement de locaux pour permettre d’accueillir le centre de loisirs installé dans l’école Blaise Pascal du fait de l’ouverture de classe prévue à la rentrée prochaine ».
La maternelle Emile Cote doit « squatter » deux classes de l’école primaire pour pouvoir accueillir tous les enfants à partir de 3 ans.
Les écoles construites il y a longtemps ne correspondent plus aux exigences du 21ème siècle  salle informatique, accès aux handicapés, etc..).
Dans notre département, le nombre d’élèves par classe est inférieur, pour le moment à celui d’autres départements. Le bon moyen d’avoir des classes de 30 élèves et plus serait justement de ne pas disposer dans notre ville d’un nombre de classes suffisant.  Sur ce plan, je soutiens la politique du maire de Gagny bien que n’étant pas idéologiquement de son bord.
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Manifestement, « Actualités de Gagny blog »  semble préférer critiquer  que d’accepter la critique. Sur un plan plus général, ce blog semble être nostalgique du passé, il n’y a qu’à voir la série « hier et aujourd’hui ». S’il faut regarder le passé pour savoir d’où on vient, il faut le faire dans un rétroviseur et rester tourné vers l’avenir.


Post scriptum :
Comme ma réponse a été publiée le 11 juin, j'ai modifié le titre du présent article.

mardi 1 juin 2010

Le département de la Seine-Saint-Denis menacé!


Services publics en danger !
Le Président de la République a présenté le 20 octobre plusieurs projets de réforme en vue de modifier l’organisation territoriale de notre pays.  Ces projets font peser une lourde menace sur les col­lectivités locales en général et sur le Département en particulier. Leur ambition est de réduire la liberté d’action et d’ini­tiative des conseils généraux et régionaux à travers la recentralisation de la France mettant ainsi en péril la démocratie locale et les services publics apportés aux habitants. 


Ces réformes peuvent se résumer en trois points :

La suppression  de la taxe professionnelle

La taxe professionnelle est un impôt payé par les entre­prises et dont bénéficient les communes, les départe­ments et les régions. Elle devrait être remplacée par une dotation de l’État.
Pour la Seine-Saint-Denis cette suppression représen­terait une perte de 341 millions d’euros : le Département perdrait son autonomie financière et deviendrait une sous-administration de l’État. 
Alors que l’État doit déjà au Département 485,9 millions d’euros suite aux transferts de compétences non com­pensés, on peut douter qu’il soit au rendez-vous de sa parole pour compenser la suppression de cette taxe.
Conséquence :
Elle aura un impact très négatif pour la population : une baisse des services publics et une augmentation inéluc­table des impôts locaux. 



La restriction des compétences du Département

La réforme prévoit la suppression de la clause générale de compétence, les actions du Département se limite­raient alors à ses compétences légales : la solidarité ; la construction et l’entretien des collèges ; la voirie départementale.
Conséquence :
La liberté d’action du Département serait grandement limitée : impossible de financer les associations culturelles, sportives ou de la vie locale.


La suppression des conseillers généraux et régionaux

Ils seraient remplacés par des conseillers territoriaux dès 2014 qui siègeraient à la fois dans les assemblées départementales et régionales ; leur nombre serait ainsi divisé par deux. Cette mesure démagogique ne permet­trait en rien de faire des économies puisqu’en Seine-Saint-Denis les dépenses liées aux élus ne représentent que 0,2% du budget. 
Conséquence :
Moins d’élus donc moins de proximité avec la population et moins de service public local. C’est aussi une liquidation des contre-pouvoirs locaux.