vendredi 29 janvier 2010

Georges Frêche fait un dérapage fatal

Manifestement, Georges Frêche  persiste et signe.
  • Après avoir tenu des propos racistes en février 2006, à l’égard des harkis : "Vous êtes allés avec les gaullistes (...). Ils ont massacré les vôtres en Algérie et encore, vous allez leur lécher les bottes ! (...) Vous êtes des sous-hommes, vous n'avez aucun honneur !".
  • Après s’en être pris en novembre 2006  aux joueurs de foot de l’équipe de France en déclarant : « dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre (...). S'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls (...). Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine »
(Ces propos lui avaient valu d’être exclu du Parti Socialiste.)
  • Après avoir volé au secours de Brice Hortefeux en septembre 2009 lors d’une interview publiée dans « le parisien » où il disait : « J'ai entendu ses propos et je n'y trouve rien d'extraordinaire. Aujourd'hui, on demande à tous les hommes politiques de faire de la langue de bois sous peine d'être cloué au pilori. Hortefeux n'est pas raciste! ».
Son dernier dérapage verbal semble être la goutte qui fait déborder le vase :
"Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème : il a une tronche pas catholique." Or, Laurent Fabius est issu d'une famille juive. Ce ne sont pas des propos très « orthodoxes » dans la bouche d’un socialiste.
Les justificatifs que Georges Frêche donne, dictionnaire à la main, pourraient être acceptables pour le commun des personnes mais dans la bouche d’un politicien habitué à manier la langue française, ce n’est pas un simple dérapage verbal mais une provocation de plus.
 L’attitude du PS, à quelques mois des élections régionales, en changeant la tête de liste, est bien plus courageuse que celle de l’UMP lors du « dérapage » de Brice Hortefeux.

jeudi 28 janvier 2010

Haïti : la mobilisation




Lundi 25 janvier, à Montréal, des « pays amis d’Haïti », se sont réunis pour une concertation sur l’aide à lui apporter. Ce qui semble ressortir de cette rencontre c’est que la reconstruction du pays durera 10 ans. Ce n’est que la solidarité au niveau de la planète qui permettra aux haïtiens de retrouver une vie normale et une vie décente. Cependant, des milliers de personnes  devront supporter physiquement toute leur vie les séquelles de cette catastrophe.
Le Conseil régional d’ile de France a voté, lors d’une séance  exceptionnelle organisée le 22 janvier, un programme d'aide à la reconstruction de lycées à Haïti et manifester sa solidarité dans le long terme. Il s’associe pour cela à l’association Cités Unies France, en charge de la coopération décentralisée. Un courrier sera également envoyé à toutes les collectivités du département pour leur proposer de travailler ensemble à un projet commun de reconstruction.
Des communes de notre département se mobilisent pour voter  lors d’un conseil municipal une aide financière confiée à une ONG. C’est le cas en Seine-Saint-Denis pour les communes suivantes :
Aubervilliers - Bagnolet - Bobigny - Bondy - Drancy - Le Blanc-Mesnil - le Pré-Saint-Gervais - Les Lilas - Montreuil-sous-Bois - Noisy le Sec - Noisy-le-Grand – Pantin- Pierrefitte-sur-Seine - Romainville - Saint-Ouen – Stains
A Gagny, mardi 26 janvier, lors d’un Conseil municipal spécifique, une subvention de 5.000 euros a été votée à l’unanimité.  Des urnes sont installées aux deux mairies pour recueillir les dons des gabiniens.
Comme d’autres communes de notre département, entre autres Aubervilliers, Bobigny, Le Blanc-Mesnil        et Stains, le maire de Gagny a accepté, lors de ce conseil municipal,  l’idée d’organiser une manifestation de solidarité en faveur d’Haïti pour faire participer les gabiniennes et les gabiniens  à cet élan de générosité et de solidarité.



samedi 16 janvier 2010

« Sentiments provisoires » sur France2


J'avais écris il y a quelque temps le plaisir que j'avais eu à assister à la représentation de « Sentiments provisoires » au théâtre Edouard sept. Cette pièce se joue à guichet fermé depuis le 8 septembre et la dernière représentation sera diffusée vendredi 22 janvier en direct sur France 2 à 20h35. Une chance à ne pas manquer pour voir ou revoir cette magnifique comédie sur l'amour mis à mal et l'amitié rudoyée. Vous y verrez que si l'on peut jouer avec les sentiments, il est plus difficile de rompre tout à fait les liens.

Ce n'est pas seulement par pur chauvinisme gabinien que je vous invite à voir cette pièce car elle vous fera passer un excellent moment.

Sentiments provisoires a été l'évènement théâtral de l'année 2009 avec « la Cage aux folles. ». Alors ne le ratez pas.

Si je me réjouis du succès amplement mérité de la dixième pièce de Gérald Aubert, récompensé par plusieurs nominations aux Molière comme meilleur auteur , je suis triste car ce succès va nous priver à l'avenir du sourire bienveillant, de la disponibilité et la gentillesse de notre directeur de la Bibliothèque municipale de Gagny, puisqu'après de nombreuses hésitations à quitter des fonctions et un métier qu'il aime, Gérald a décidé de consacrer son temps à sa passion : l'écriture.

Je suis impatient d'aller applaudir ses prochaines créations.

lundi 4 janvier 2010

Des cavurnes à Gagny

Avant de lire le dossier du conseil municipal du 14 décembre dernier, je ne connaissais pas la signification de « cavurne » ! Grace à internet, très vite j'ai comblé cette lacune.
A Gagny, le maire a fixé à deux urnes la contenance maximum d'urnes cinéraires pouvant être contenues dans une cavurne. A la lecture de la documentation sur internet, je me suis rendu compte qu'une cavurne pouvait contenir jusqu'à 4 urnes ! C'est donc la question que j'ai posée au maire.

Voici le résumé de sa réponse :

  • Dans des communes socialistes, la contenance des cavurnes est limitée à deux urnes, y compris à Lagny
  • La durée de la concession est trop courte pour que le nombre puisse excéder deux urnes
  • Qu'il y avait des urnes cinéraires de trop grandes tailles pour en mettre plus de deux
Je lui ai répondu que ma question n'avait pas un caractère politique, que Lagny, commune rurale, n'avait peut-être pas de problème de place dans son cimetière et que la durée de la concession qui va jusqu'à 30 ans permettrait d'accueillir deux générations , ce qui représentent 4 personnes.

A bout d'argument, le maire a répondu que ce serait envisagé s'il en recevait la demande.

Ce sujet n'a aucune importance politique. Si je rapporte cet échange c'est qu'il illustre parfaitement les rapports du Maire avec les élus d'opposition.

Son premier « argument », c'est de dire qu'il fait aussi bien que les maires socialistes, puis trouve très vite des arguments justifiant les termes de sa délibération

Quand il se rend compte de la faiblesse de ses arguments, il laisse entrevoir alors d'éventuelles dérogations.

Pour le Maire, l'opposition est là seulement pour critiquer. Il ne conçoit pas qu'elle puisse être porteuse de propositions constructives.

Comme les élus de l'opposition ne sont pas consultés préalablement sur des délibérations « ficelées », leur démarche est obligatoirement critique. La démarche ne peut être constructive que si les éléments d'appréciation sont connus. Pour ce faire, il faudrait aussi que le maire accepte de fournir les données réclamées par les élus. Ce n'est hélas pas le cas malgré ses dires lors du conseil municipal du 16 novembre 2009.