samedi 28 mars 2009

Le P.L.U. de Gagny n'est plus !


Comme vous pouvez le lire sur des blogs gabiniens ainsi que sur le site de « Gagny environnement », le Conseil d'Etat vient de rejeter les pourvois de la Société NORMINTER et de  la Commune de Gagny.
Depuis les décisions du tribunal administratif concernant le PLU, c’est le POS qui a continué à être en vigueur. Il a subi des modifications au fur et à mesure des besoins. Bref, l’évolution de la ville n’a pas été gelée pour autant.
Les conseillers municipaux d’opposition avaient pourtant mis en garde le Maire, sur l’illégalité des procédures de modifications apportées au PLU, hélas sans succès. Gagny en paye les conséquences.
Actuellement, à l’initiative du Président Sarkozy lors d’un discours au printemps 2007 l’idée d’un « Grand Paris »  fait son chemin.
La « petite couronne », ce sont les 123 communes des 3 départements qui ceinturent Paris dont la Seine-Saint-Denis avec ses 40 communes.
Christian Blanc. Secrétaire d’Etat au Développement de la région capitale depuis le 18 mars 2008, a dévoilé une partie de ses projets le 19 mars 2009. C’est après les élections régionales de mars 2010 que le projet, qui risque de mécontenter bien des éligibles, y compris dans les rangs de la majorité présidentielle, sera sûrement présenté mais, ce qui est certain c’est que les décisions d’aménagement tant au niveau des 3 départements que des 123 communes ne soient plus prises par les élus des conseils généraux, des conseils municipaux. Alors à quoi bon un PLU ?
Faut-il que la commune fasse les frais d’un nouveau PLU?  alors qu’à l’évidence, même s’il était réalisé et approuvé cela ne serait sûrement pas fait avant 2011. 
Si on prend exemple du  PLU de la communauté urbaine de Lille, elle couvre 85 communes pour une surface de 611 km².
Le PLU du « Grand Paris » toucherait 123 communes  pour une surface de 762 km². Je ne sais pas si Christian Blanc rêve d’être  le « Baron Hausmann » du XXI siècle mais ce qui est certain c’est que ce ne seront sûrement plus  les élus gabiniens qui demain choisiront l’urbanisme de notre commune.

mardi 24 mars 2009

« Européennes, notre avenir en jeu !


Les élections des députés européens c'est pour bientôt. Ce scrutin est celui qui mobilise hélas très peu d'électeurs et pourtant notre avenir dépend de l'Europe.

A l'heure actuelle presque tous les pays de l'Union Européenne sont dirigés par des partis de droite. La politique européenne s'en ressent.

"Nous n'avons identifié aucun cas de protectionnisme", a ainsi déclaré le Premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, lors d'une conférence de presse, trois semaines après s'être ému des mesures prises par la France pour venir en aide à Peugeot et Renault à la condition de ne pas fermer d'usines en France pendant cinq ans.

La politique ultralibérale dans les échanges commerciaux est pourtant la cause première des délocalisations et du chômage qui frappe tous les pays développés. La crise financière n'en est qu'une des conséquences.

Le chômage qui touche de plus en plus les  « pays riches » a une conséquence inattendue pour la Chine c'est qu'elle souffre aussi du chômage tout simplement parce que les « consommateurs riches » des pays dits développés n'ont plus les moyens de consommer et les chinois n'ont pas encore augmenté le pouvoir d'achat de leurs concitoyens pour en faire des « consommateurs ».

La Chine ne manque pas non plus de faire du protectionnisme en s'opposant à l'acquisition du fabricant national Huiyuan par le groupe Coca-Cola, pour la somme de 2,4 milliards de dollars (1,8 milliard d'euros) voir l'article du journal le Monde :

Je vous invite à consulter un site qui traite de toutes les facettes des conséquences première http://www.protectionnisme.eu/

Martine Aubry, la première secrétaire du Parti Socialiste parle de « juste échange » quand d'autres parlaient naguère « d'ordre juste ». Le mot de protectionnisme reste encore banni du vocabulaire des socialistes mais pour peu de temps encore, du moins je l'espère.

Pascal Lamy, Directeur général de l'OMC depuis septembre 2005 pour 4 ans reste un fervent partisan de la mondialisation économique et financière. Il se réfère au protectionnisme américain des années 1930 ! Hors nous sommes en 2009 dans une situation complètement différente.

Benoît Hamon a déclaré, à quelques mois des élections européennes. «Dans cette campagne, il faudra nous dire qui on défend. Qui veut-on protéger . La droite protège la finance et un certain nombre d'intérêts. Nous, nous voulons protéger les intérêts des travailleurs».

C'est en votant massivement aux élections européennes que l'on peut espérer influer sur notre avenir.


 

mercredi 18 mars 2009

La semaine scolaire


La semaine scolaire se déroule actuellement sur 4 jours.

La réduction des heures de cours pour permettre l'aide personnalisée a fait qu'à Gagny, comme à Villemomble, les horaires imposés par l'inspection en accord avec les municipalités ont été les suivants :

8h30-11h30 et 13h30 à 16h30 avec un allongement de la pause méridienne à deux heures. En France 840 heures de cours sont concentrés sur 140 jours seulement

Cette répartition, de la semaine de 4 jours avec 6 heures de cours est, selon des spécialistes, la pire des solutions. Le Ministre Darcos a déclaré qu'il ne voyait aucun inconvénient à ce que les écoles primaires et maternelles reviennent à un rythme de 4 jours et demi par semaine avec 3 heures de cours le mercredi matin.

L'allongement de la pause méridienne pour les enfants se rendant à la cantine (ils sont majoritaires) conduit à un allongement global de la journée de tous ces écoliers.

La densification des journées de travail, du fait de l'aide personnalisée, est fatigante pour les enfants et nuisible à leur concentration. Va t'elle permettre de résoudre l'échec scolaire ?

Vous pouvez lire les réflexions d' Hubert Montagner, Docteur ès-Sciences (Psychophysiologie), Professeur des Universités, ancien Directeur de Recherche à l'INSERM sur l'aménagement du temps scolaire sur le site des cahiers pédagogiques

Ce sont les conseils d'écoles à qui revient le choix de l'option qui leur parait la meilleure pour l'épanouissement des enfants.

Le second conseil d'école de l'année scolaire est pour très bientôt. C'est l'occasion de faire le point sur la façon dont s'est déroulée l'application des nouveaux horaires sur près de 6 mois, d'en faire le constat et d'en tirer les conséquences afin de pouvoir proposer d'éventuelles modifications.

vendredi 13 mars 2009

West side story à Gagny?


L'incident qui s'est déroulé au lycée une bande encapuchonnée et armée s'est introduite au lycée Jean-Baptiste Clément par le portillon ouvert lors des interclasses et pour partie en passant par-dessus une clôture mitoyenne avec le Lycée Gustave Eiffel.

Cette expédition semble avoir été bien préparée, les membres du commando le visage caché par la visière d'une casquette une capuche et un foulard, pour le bas du visage, pour ne pas être identifié par la « vidéosurveillance », ont exécuté ce raid en moins de 5 minutes ! Une connaissance parfaite des lieux ainsi que de l'emploi du temps de leur victime leur a permis de se rendre dans la salle où se trouvait leur cible. On peut, à cette occasion, noter l'inefficacité du système de vidéosurveillance tant au niveau de la prévention que de l'identification des agresseurs.

Selon une déclaration faite à l'AFP par la police, cette expédition aurait fait 12 blessés légers. Impressionnant mais faux ! Il n'y a eu que 4 blessés légers dont la cible du commando. C'est 4 de trop certes mais il faut remettre les choses à leurs places.Trois des victimes ont été hospitalisées car choquées. Seule la cible du commando a été blessée légèrement aux lèvres. Les élèves du lycée Gustave Eiffel ne sont pas impliqués dans cet incident contrairement à ce que l'on a pu entendre ou lire dans les informations.

D'après le rectorat, une "rivalité amoureuse" liée à une "très ancienne rivalité de bandes originaires de deux cités de la ville, "les Dahlias" et "Chesnay" serait à l'origine de l'intrusion dans le lycée, une « West side story » en somme !

Il s'agit de violences urbaines et non de violences scolaires. Ces évènements auraient pu se passer aussi bien sur un stade, dans la rue, ou malheureusement dans cet établissement scolaire.

Si cette agression avait eu lieu dans la rue, la médiatisation n'aurait surement pas été aussi importante.

Cette médiatisation a pour conséquence de nous permettre de voir deux policiers à cheval dans la rue des Trois Noyers pour une quinzaine de jours afin de rassurer les parents ainsi que la population.

Que les parents se rassurent, les lycées de Gagny ne sont pas dangereux. Bien sur, tout est possible. Il n'y a qu'à voir ce qui c'est passé tout récemment chez nos voisins allemands.

Le Président Sarkozy recevait, hier 11 mars vers 19h00 une délégation du lycée Jean-Baptiste Clément, dont Madame la proviseure et deux élèves.


 


 


 

samedi 7 mars 2009

Comité Balladur : intercommunalité



L'un des 20 points du rapport du comité pour la réforme des collectivités locales porte sur les intercommunalités.

La définition de l'intercommunalité c'est : la création d'une « EPCI » (établissement public de coopération intercommunale) qui peut avoir sa fiscalité propre, dans ce cas, l'EPCI vote le taux d'imposition qui sera appliqué par les habitants des communes adhérentes.

Soit sans fiscalité propre sous la forme de SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique), ou de SIVOM (syndicat intercommunal à vocations multiples) Dans cette forme, ce sont les communes qui y participent qui versent une cotisation.

Dans son allocution lors de la remise du rapport le 5 mars, le président Sarkozy a dit « .. Cela n'a plus aucun sens pour une commune de gérer seule certains services de proximité, et la simplifier considérablement en cessant de créer des « pays » et en organisant la fusion, chaque fois que cela est possible, des milliers de syndicats intercommunaux (SIVOM et SIVU) dans les communautés de communes, d'agglomération ou urbaines. Vous proposez également d'encourager la transformation d'intercommunalités en communes de plein exercice ;

A Gagny, où le maire M. Teulet préfère « rester maître chez lui », l'intercommunalité est limitée au strict minimum !

  • Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères SITOM 93 (participation inferieure à 3%). Pas moyen de faire autrement, il y a plus de 40 partenaires dans cette SIVU.
  • Le SEDIF pour la gestion de l'eau (regroupement de 144 communes)

Si le Maire de Gagny suit la politique de son parti, tout serait possible :

  • à l'est une intercommunalité avec Chelles sur la carrière de l'Est,
  • au sud entre le lac de maison blanche et le parc des 33 hectares ou du « croissant vert » de Neuilly-sur-Marne.

Bien sur, l'intercommunalité n'est pas l'alpha et l'oméga du développement communal. S'il est indispensable pour les très petites communes qui ne peuvent disposer d'une école maternelle ou primaire qu'en intercommunalité, il n'en est pas de même pour les communes plus importantes

Proches de Gagny, des communautés existent et n'ont pas attendues le rapport de la Commission Balladur pour se constituer

  • Cam93 pour Clichy-sous-Bois et Montfermeil
  • L'agglomération Plaine Commune rassemble les villes d'Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, L'Ile-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Stains, Villetaneuse.

Il y a d'autres intercommunalités dans notre département que ce soit pour les médiathèques, la restauration collective, la culture, les cimetières, l'aménagement de parc de sports et de loisirs, d'hôpitaux, etc..

Une intercommunalité ne se décrète pas, elle n'est que le résultat d'une recherche d'économie pour des communes qui poursuivent un même objectif. Il faut aussi que ces communes acceptent de perdre un peu de leur autonomie en s'associant ainsi.


 

dimanche 1 mars 2009

« Commission Balladur »(1)




La « commission Balladur » sur la réforme des collectivités locale n'a pas encore remis son rapport que déjà le débat est lancé.

Cette commission est composée de 11 membres a été installée par le président N Sarkozy le 22/10/2008. A cette occasion, Nicolas Sarkozy avait dit :

« Je ne veux pas un nouveau rapport ! Je veux des solutions ! Et ne vous interdisez rien ! »Selon lui, les français veulent que les structures soient simplifiées, les compétences clarifiées, les dépenses locales maîtrisées.

La composition de cette commission est la suivante :

  • Président: Edouard Balladur (UMP), né en 1929, ancien premier ministre
  • Daniel Canepa, né en 1948, préfet de la région Ile-de-France, préfet de Paris, proche du président Sarkozy
  • Jean-Claude Casanova, né en 1934, président de la Fondation nationale des Sciences Politiques
  • Jacques Julliard, né en 1933, historien, journaliste
  • Gérard Longuet (UMP), ne en 1946, ancien ministre, sénateur
  • Elisabeth Lulin, née en 1966, inspectrice des Finances, directrice générale de Paradigmes, société de conseil sur les politiques publiques
  • Pierre Mauroy (PS), né en 1928, ancien Premier ministre, sénateur
  • Dominique Perben (UMP), né en 1945, ancien ministre, député
  • Jean-Ludovic Silicani, né en 1954 ?, conseiller d'Etat
  • André Vallini (PS), né en 1956, député
  • Michel Verpeaux, né en 1950, professeur de droit

Moyenne d'age : 64 ans !

Ce n'est que le 5 mars 2009 que le rapport sera présenté au président de la République et pourtant la polémique a déjà commencé depuis une quinzaine de jours. Les critiques proviennent tant de la gauche que de la droite. Si d'après les bruits qui courent 16 des 20 propositions du rapport ont été adoptées à la quasi unanimité.

Il n'en est pas de même pour les propositions concernant la création du « Grand Paris ».

Je reviendrais sur le rapport de la commission à partir du 9 mars.