samedi 22 novembre 2008

Une lutte fraternelle au PS


Les résultats du vote du 21/ novembre 2008 marquera l'histoire du parti socialiste dans tous les cas de figures.

C'est la première fois en France, qu'au parti socialiste, deux femmes sont arrivées à représenter les courants principaux qui divisent les socialistes.

Les résultats sur le site national du PS sont les suivants

Inscrits 232 912 votants : 137 116 soit 58.87% seulement !

Ce sont 51 départements dans lesquels Ségolène Royal a plus de 50% des voix et 53 départements où Martine Aubry a récolté plus de 50% des suffrages.

A y regarder de plus près, on peut voir que Martine Aubry a fait plus de 50% des votants dans les départements où il y a eu un fort taux de participation par rapport aux adhérents ayant le droit de voter.


Alors que Ségolène Royal a fait plus de 50% des votants dans les départements ayant voté entre 60 et 50%

Ce qu'il faut savoir c'est que les militants, pour voter doivent être à jour de cotisations et être inscrits avant mars 2008.

Certains adhérents par internet à 20 euros, qui s'étaient inscrits en 2006 figurent dans les 232.912 membres du PS mais ils auraient dû payer deux années de cotisations pour pouvoir voter en 2008. D'autre part, si la première année, la cotisation est toujours de 20 euros, il n'en est pas de même pour les années suivantes où la cotisation, proportionnelle aux revenus, est au minimum de 40 euros par an. C'est pour moi une des explications du faible taux de participation

En cas de troisième tour, ce que je ne souhaite pas, il serait prudent d'interdire le vote aux adhérents qui n'avaient pas payer leurs cotisations avant le second tour. Si une main généreuse payait les cotisations en retard, le nombre de votants risquerait d'augmenter étrangement et on peut s'imaginer au profit de laquelle des deux candidates !

samedi 15 novembre 2008

Les horaires des écoles


Dans les écoles maternelles et primaires, les horaires ont été modifiés depuis septembre 2008.

Dans toutes les 'écoles, le règlement a été modifié d'une manière autoritaire, sans consulter le conseil d'école qui a la charge de le voter. Les enseignants, les représentants des parents d'élèves ont été mis devant le fait accompli.

Ceci est d'autant plus choquant que le règlement prévoit : « Toute modification de ces horaires doit être précédée de consultations »

Les nouveaux horaires sont donc, pour toutes les écoles primaires (maternelles et élémentaires) :

Le matin de 8h30 à 11h30,

L'après midi de 13h30 à 16h30

La durée de la semaine scolaire est fixée par un décret de mai 2008 à 24 heures avec une limitation à 6 heures par jour. Ce qui limite l'ouverture des classes à 4 jours (pas de classe les mercredis et samedis)

D'autre part, les élèves rencontrant des difficultés d'apprentissage peuvent, avec l'accord des parents bénéficier de 2 heures d'aide personnalisée par semaine, chaque jour pris sur le temps de la pause méridienne..

On peut déjà se rendre compte des avantages et inconvénients à tous les niveaux :

Pendant la pause méridienne :

L'allongement de la pause méridienne doit permettre à plus d'enfants l'accession à la restauration scolaire ou du moins, quand il y a plusieurs services d'avoir plus de temps pour manger.

Pendant cette pause méridienne, les enfants ne sont pas sous la responsabilité des enseignants mais de la ville. Cela oblige les communes à prévoir dans toutes les écoles un personnel en nombre suffisant au frais de la communauté, c'est-à-dire de nos impôts locaux. En hiver ou quand il pleut, il doit y avoir suffisamment de place et d'animateurs pour que les enfants soient surveillés, et ne soient pas énervés lors de la reprise des cours à 13h30. Il faut donc que dans chaque école, il puisse y avoir du matériel pour permettre une animation ludo-pédagogique.

Il ne faut pas être dupe, la suppression des 2 heures du samedi, a pour objectif premier de réduire le nombre de fonctionnaires (sont touchés les enseignants travaillant à temps partiel)

Ce sont encore des mesures prises dans un seul but, réduire les dépenses de l'état, transférer aux communes des charges que l'Etat ne veut plus assumer.

A Gagny, pour limiter l'augmentation budgétaire qu'impose la politique de Xavier Darcos, le maire a remplacé la surveillance de la restauration scolaire qui était assumée par des enseignants par du personnel communal. Si cela revient moins cher, toutes les conséquences ne semblent pas avoir été mesurées.

Si le règlement intérieur de la restauration scolaire tel que fixé par l'arrête municipal n°48 précise dans son article 6 les objectifs pédagogiques, comment peuvent-ils être assumés par les animateurs qui n'ont pas le droit de manger avec les enfants et ainsi donner l'exemple ! Le rôle pédagogique des enseignants pour l'apprentissage du goût, à manger ou du moins à goûter des aliments inconnus, pour un choix raisonné des aliments ne sera pas assumé par ces animateurs.

Ce règlement prévoit d'autre part dans son article 5 que « le personnel communal et le personnel enseignant assurent l'encadrement » C'est faux ! seul le personnel communal assure la surveillance..

Si pour le corps enseignant, ne pas travailler des samedis est considéré comme une mesure positive, les contacts enseignants- parents se déroulaient le plus souvent les samedis. Ce n'est plus possible maintenant.

A tout problème on peut trouver une solution. Pourquoi ne pas organiser une réunion à la fin du second trimestre pour faire le point sur les solutions retenues par la municipalité afin d'examiner ce qui est positif et ce qui peut être fait pour en gommer les imperfections ?