lundi 28 janvier 2008

La pesée embarquée, mesure contestable


Ce n'est pas nouveau, ça existe dans des pays anglo-saxons.

Le principe est de facturer les ordures ménagères au poids à chaque ménage.

A y voir de près, c'est une mesure démagogique qui ne résiste pas à un examen.

Au niveau du principe, chaque famille doit avoir une poubelle avec un code d'identification.

Dans les immeubles collectifs, plus moyen d'avoir de poubelles collectives, à chacun la sienne. Soit 15.000 poubelles à multiplier par deux si on continue le ramassage des papiers et cartons soit 30.000 poubelles !

Où mettre toutes ces poubelles individuelles dans les immeubles ?

La tentation peut être grande pour certains de se tromper de poubelle pour remplir celle de son voisin, alors faut-il y mettre un cadenas ?

Les décharges sauvages ne risquent elles pas de se développer ainsi que la tentation d'aller dans une commune voisine qui ne pratiquerait pas le même système.

Actuellement la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères est basée le plus souvent sur la valeur locative du logement, ce qui fait payer plus aux plus riches et a les vertus redistributrices de l'impôt.

Ce mode de redevance ne peut que défavoriser les familles nombreuses qui produisent mécaniquement plus de déchets.

La mise en place de pesée embarquée a pour effet de diminuer le poids des ordures ménagères en conteneurs mais provoque une hausse des dépôts dans les points de recyclage et à la déchetterie. Seuls en bénéficient donc les possesseurs d'une voiture. (Pas très social ni très écologique cette mesure).

J'ai regardé sur le site de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) le coût de mise en place d'un tel système de pesée revient à 10.000 euros par véhicule sans compter le logiciel et les coûts pour encaisser cette taxe.

Est-ce une bonne idée ?

Des mesures de ce type ne peuvent être étudiées qu'au niveau d'intercommunalités comme l'est actuellement l'enlèvement et le traitement des ordures ménagères

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Il y a des mesures moins spectaculaires qui peuvent réduire la quantité de déchets.

Sur 15.000 logements, il y a 7.200 logements individuels le plus souvent avec un jardin qui pourraient composter une partie des déchets. La ville fournit des composteurs à un petit prix mais la publicité en est très discrète.

Une autre mesure consisterait à récupérer les déchets verts des jardins trop volumineux pour être compostés et à les valoriser au niveau d'une intercommunalité.

jeudi 17 janvier 2008

Laïcité: sujet d'actualité


Une personnalité gabinienne m’a envoyé un extrait « Infos Lilas » où on peut y voir une photo de l’allumage des bougies lors de la fête juive des lumières sur le parvis d’un théâtre de la ville. Avec la mention que le maire des Lilas fait partie dit partie du club des maires « anti-laïcité »

Cette publication est accessible sur internet à l’adresse suivante :

http://www.ville-leslilas.fr/infos/infoslilas/pdf/infoslilas_0801.pdf

La laïcité française est devenue un sujet d’actualité depuis le discours de Latran de notre Président de la République Nicolas Sarkozy.

La célébration d’une fête religieuse sur la voie publique pour Hanoukka n’est pas plus choquante que la fête du nouvel an des asiatiques et le chemin de croix sur la Butte Montmartre et le parvis de la Défense.

Les crèches de Noël que l’on avait pu voir sur le parvis de l’Hôtel de Ville à Paris étaient exposées sous une grande tente, il appartenait aux personnes d’entrer ou non visiter l’exposition. Même en Provence, où l’on trouve les artisans santonniers, ces expositions ont lieu dans des espaces clos.

Il n’en a pas été de même à Gagny. La belle crèche qui se trouvait au parc Courbet dans une construction en forme d’église ne m’a pas choquée. Ce n’a pas été le cas pour celle qui se trouve sur la voie publique. Mais cela n’a pas à mes yeux l’importance de l’attitude du Président de la République quand il fait fi de la loi de 1905 sur la laïcité dans son discours de Latran .Il y a dit : « Dans la transmission des valeurs de l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il s’en approche, parce qu’il manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté sur l’espérance »

C’est un panégyrique de l’éducation religieuse, à quand le catéchisme obligatoire ? Certains religieux extrémistes n’y trouveront rien à redire. Il n’en sera pas de même des laïcs républicains (de gauche ou de droite).

vendredi 11 janvier 2008

Gagny ne sera pas Vitrolles


Non, Gagny ne mérite pas de devenir ce qu'avait été Vitrolles pendant ses années noires de 1997 à 2002.

En lisant le N°11 de janvier 2008 de la lettre de DHOEDT, candidat auto proclamé « sans étiquette », on peut avoir peur.

Les recettes appliquées sont les mêmes pour preuve :

A la page deux, on critique les subventions versées aux centres sociaux-culturels. Pourquoi laisser supposer qu'ils ne sont pas pour les gabiniens des quartiers.

A la page trois, on y propose la mise en place d'une police municipale. Le rapport entre les deux est facile à faire. On réduit puis on supprime tout ce qui est socioculturel.

Ces 3 centres reçoivent 460.000 euros sur 2.086.000 attribués à des tiers soit 22%.

Ce n'est pas avec la réduction des subventions qu'une ville peut financer sa police municipale.

Villemomble, dont J. DHOEDT a soutenu la campagne de CALMEJANE avait refusé par référendum la mise en place d'une police municipale.

Dire que la mise en place d'une police municipale pour réduire les effectifs de la police nationale ne peut effectivement avoir comme effet que de réduire les charges de l'Etat et donc augmenter les charges des communes. Tenir un autre langage serait faire insulte à l'intelligence des gabiniens.

Comme tous les partis de droite et d'extrême-droite, la sécurité est synonyme de répression.

Pourtant, les centres sociaux-culturels, la mise en application du CUCS avec les financements externes à Gagny qu'il est possible d'obtenir doivent être les moyens de diminuer la délinquance.

La répression doit rester du domaine de l'Etat, garant de la sécurité.

J'espère que les recettes de l'extrême droite ne fonctionneront pas à Gagny.

samedi 5 janvier 2008

Conseiller municipal d’opposition : des droits et des devoirs



Etre élu conseiller municipal, même d'opposition signifie qu'un certain nombre d'électeurs ont donné leur vote pour les candidats de la liste. Ces élus qui ne représentent pas la majorité peuvent représenter de 10 à 30% des votes des électeurs.


Ces élus ont des droits :


S'il est salarié, son employeur, est tenu de lui laisser le temps nécessaire pour se rendre et participer :
aux séances plénières du conseil municipal,
aux réunions de commissions dont il est membre et instituées par délibération du conseil municipal,
aux réunions des assemblées délibérantes et des bureaux des organismes où il a été désigné pour représenter la commune.


Mais l'employeur n'est pas tenu de payer comme temps de travail le temps passé par l'élu local aux séances et réunions indiquées ci-dessus.


Une indemnité de fonction est également prévue. Les conseillers municipaux peuvent percevoir une indemnité pour l'exercice effectif des fonctions de conseiller municipal. A Gagny, ce n'est pas le cas, les conseillers municipaux ne sont pas indemnisés !


Les élus ont aussi des devoirs. Ils doivent dans toutes circonstances représenter les électeurs qui leurs ont donnés leurs voix.


En participant aux assemblées plénières du conseil municipal, aux réunions des commissions.


Ils doivent aussi assister à toutes les cérémonies où le conseil municipal est invité. Là, ils représentent leurs électeurs.


Tous les élus hélas n'ont pas le respect de leurs électeurs. A Gagny, les élus de la liste « Divers Droite Valenet » qui avaient reçus 16% des suffrages n'assistent même plus aux séances plénières du Conseil Municipal. Elles ne sont pas non plus présentes aux cérémonies municipales.


Les électeurs peuvent à juste titre se sentir trahis par les personnes qu'elles ont fait élire. Ces personnes se retrouveront sur une autre liste. Fasse que les électeurs gabiniens n'aient pas la mémoire courte lors des municipales de mars 2008