lundi 30 juillet 2007

Faux prétextes, vrais atteintes au droit de grève,

C'est aujourd'hui que le gouvernement va présenter aux députés le projet de la loi promise par le candidat Sarkozy.
Celui qui a attendu en vain un moyen de transport en commun un jour de grève ne pourrait qu'approuver ce fameux « service minimum » pour assurer la continuité des services publics.
Pourtant à la lecture du « Canard Enchaîné » du 25 juillet on pouvait lire que selon Jean-Claude Mailly (FO), au niveau de la SNCF, en 2006, la répartition des retards pour faits de grèves ne représentait pas une telle importance.

Retards

%

Origine

4180

69,11%

humain

1728

28,57%

matériel

140

2,31%

grèves

6048

  

Total

Pas de quoi prolonger la cession parlementaire en tout cas sauf à vouloir montrer que les promesses du candidat Sarkozy seront réalisées.
Le principe du préavis de grève existait déjà depuis 1963 par l'instauration d'un préavis de 5 jours, et de l'interdiction des grèves tournantes ou perlées.

Ces mesures qui vont limiter encore plus, si elles passent devant l'opinion publique, le droit de grève, seront étendues à d'autres secteurs du service public. Le premier ministre a vendu la mèche en évoquant les enseignants au grand dam de Sarkozy.

Ces mesures dès qu'elle seront applicables, permettront de s'attaquer à d'autres projets de Sarkozy comme le nouveau contrat d'embauche. Quelle jouissance pour le Président de réussir là où le premier ministre Villepin a échoué avec le CPE

vendredi 27 juillet 2007

Aire d’accueil pour les « voyageurs » à Gagny



C'était dans le numéro de Gagny Magazine de juin 2004 !


On pouvait y lire page 7 que :



  • Le 30 juin 2003, le Conseil Municipal refusait le schéma proposé par la préfecture

  • Le schéma départemental d'accueil des gens du voyage tel que défini par le Préfet de la Seine-Saint-Denis le11/08/2003 prévoyait sur Gagny 22 places de caravanes.

  • Le maire de Gagny décidait, au nom de ma ville de déposer un recours administratif afin d'annuler la décision préfectorale.



Le délai moyen qui sépare le dépôt d'une requête de son jugement est compris entre sept mois et deux ans et demi selon le tribunal.


Nous sommes à plus de 3 ans. Le Tribunal Administratif a dû se prononcer.


Soit le Tribunal administratif a donné raison aux arguments du maire mais ça je ne le crois pas car il se serait empressé de clamer sa victoire.


Soit il a donné raison au Préfet et alors, le Maire a t'il fait appel de la décision ?


Ce sera aux élus de l'opposition de poser cette question lors d'un prochain conseil municipal.

mercredi 18 juillet 2007

Mais que font les syndicats ?

Les premières mesures du gouvernement Fillon concernant le droit de grève est un test qui permettra au gouvernement de savoir jusqu'où il peut aller.

En s'attaquant aux transports et à l'éducation nationale, et pourquoi pas aux routiers, la manœuvre est habile.

Les seuls salariés qui peuvent se payer une grève, sans une remise en cause possible de leur carrière et qui fassent bouger le gouvernement ce sont les salariés des transports en communs, les enseignants et le personnel hospitalier. Les autres salariés, en particulier des petites entreprises n'osent pas se mettre en grève, le spectre du chômage aidant.

Une fois que le droit de grève sera limité, et ce sera à partir du 1er janvier 2008, le gouvernement pourra s'attaquer aux questions qui fâchent les syndicats :

Le fameux "contrat unique de travail".

La perspective de modifier les relations de travail de manière définitive dans les entreprises. Dans bien des entreprises, les relations de travail sont d'ores et déjà d'une brutalité totale, mais la soumission des salariés n'est pas acquise et des revirements brusques peuvent se produire. La jeunesse, qui a manifesté contre le CPE de de Villepin n'est pas prête à accepter.ces régressions. Ce qui a causé la fin du CPE pourra aussi causer l'avortement du nouveau contrat de travail proposé.

Sauf à voir les syndicats se mobiliser, ce sera encore les jeunes, les étudiants qui vont encore prendre leur destinée en main par la seule voie de contestation qui leur est encore possible, les manifestations.

.

vendredi 13 juillet 2007

La piscine de Gagny



Le dernier conseil municipal a entériné le nouveau gestionnaire de la piscine municipale, le groupe CARILIS.
Cette société gère à Paris la piscine des Tourelles et celle des Halles.
Si la société Vert-Marine a « jeté l'éponge » c'est que la rentabilité n'était pas celle prévue. Pourtant, la piscine de Gagny reste la plus chère du 93 et même que Paris. !
Vous trouverez en pièce jointe un tableau comparatif des prix pratiqués dans 18 villes.
Cliquez ici pour voir le tableau


C'est la seule piscine où le vestiaire est payant. En général, on insère une pièce de 50 centimes ou un euro qui est rendue au départ.


A Gagny, on paye le tarif adulte à partir de 12 ans comme dans deux autres villes. La normalité c'est 16 ans.


Dans 5 villes sur 18, le tarif est moins cher pour les habitants de la commune
Ce que l'on peut remarquer c'est que Gagny, en conservant les anciens tarifs se trouve être encore la plus chère !


Devinez qui gère la piscine de la ville qui se trouve en seconde position ?


C'est Vert-Marine !


Les conseillers municipaux d'opposition de gauche ont proposé de porter les tarifs jeunes de 12 à 16 ans et de moduler les tarifs en fonction de l'appartenance à la ville comme cela se pratique au conservatoire municipal.
Bien sur cela ne peut pas se faire sans l'accord du groupe CARILIS puisque le contrat passé ne fait que reprendre l'ancien tarif. Mais le Maire a pris bonne note des suggestions de son opposition.


On dit la piscine déficitaire. Un audit devrait être effectué pour en déterminer les causes. Est-ce un problème de tarif trop élevé, de plages horaires d'ouverture au public inadéquat


Affaire à suivre.

vendredi 6 juillet 2007

LES ECOLES A GAGNY

Dans un blog gabinien, on pouvait lire le jeudi 10 mai 2007

« Nous avons été les premiers à dénoncer les fermetures de classes dans les écoles maternelles ou primaires de Gagny et tout spécialement dans les quartiers difficiles. Nous avions déjà évoqué celle de la maternelle Jules Ferry (quartier Peupliers) qui non seulement a bien eu lieu mais qui s'est réalisée de manière scandaleuse et en catimini. En effet, nous vous rappelons que l'équipe municipale actuelle avait "ordonné le retrait d'une banderole" dénonçant cette fermeture (tract fcpe avril 06). Des maires du même bord que celui de Gagny réagissent différemment.

Aujourd'hui, nous apprenons une fermeture de maternelle à Lamartine (quartier proche Dahlias, Maison Rouge), de Charles Péguy (encore les Peupliers) et certains évoquent aussi celle de Saint-Exupéry. Dernière information à prendre avec précaution.

Le triste couperet continue.

Bien sûr, certaines bonnes âmes nous rétorqueront que le maire n'a rien à voir avec tout cela. Comme toujours, la responsabilité sera transférée à l'Académie. C'est oublier un peu vite que le maire transmet les chiffres des effectifs et que cette information capitale -puisqu'elle conditionne le nombre des instituteurs- est difficilement contrôlable ».


 

Fausses informations et fausses rumeurs !

Ce que j'affirme c'est qu'aucune fermeture de classe n'aura lieu à la rentrée de septembre 2007 dans les écoles de Gagny.

A l'école Charles Péguy, c'est une ouverture conditionnelle qui est prévue c'est à dire en fonction du nombre d'élèves présents lors de la rentrée de septembre 2007.

École maternelle Jules Ferry, et Lamartine : pas de fermeture de classe prévue.

École maternelle Émile Cote : une ouverture de classe prévue

Saint Exupéry, pas de fermeture non plus.

L'académie connaît les effectifs d'une année sur l'autre. Les seuls effectifs non connus sont ceux des enfants de 3 ans scolarisables à la rentrée. C'est la mairie qui doit en indiquer le nombre.

Autre méconnaissance ou erreur :

Hélas, l'attribution des postes n'est pas lié mathématiquement aux effectifs . L'Etat accorde un nombre global de postes par département. L'inspection académique les répartit en fonction des besoins en tenant compte des des effectifs dont elle dispose. Pour gérer la pénurie, il faut bien souvent compenser par une fermeture, l'ouverture d'une classe.

La politique annoncée par le gouvernement de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux partant en retraite ne va pas arranger la situation. Compte tenu du nombre de départs à la retraite, si seulement 50% des effectifs sont remplacés, il y aura de grands risques d'avoir des classes surchargées

mercredi 4 juillet 2007

Coupable d’être malade !

Coupable d'être malade, c'est ce que toutes les mesures qui sont prises pour diminuer les couts de la santé veulent nous faire croire.

Les franchises sur les remboursements des soins sont censées «responsabiliser» les assurés sociaux. L'absurdité est à la fois : sanitaire, et économique

Ces mesures purement sont purement idéologiques. Il n'est pas difficile de le démontrer :

Sur le plan sanitaire

En freinant la consommation médicale des malades aux revenus les plus faibles, cela contribuera à rendre les diagnostics plus tardifs, et à transformer des maladies traitées trop tardivement en maladies plus graves, donc plus chères pour la collectivité.

. L'augmentation des cas de tuberculose en est un exemple.

Cette politique s'oppose à tous les discours sur la prévention, qui implique les consultations régulières avant même d'être malade, et qui ont amené la plupart des pays développés (la Grande-Bretagne, le Japon, ou l'Espagne) à faciliter financièrement le plus possible le recours au médecin généraliste, en supprimant tout ticket modérateur ou toute avance de frais de la part des patients.

Car de deux choses l'une : ou bien cette mesure ne sera pas financièrement dissuasive pour la consommation de soins ; Il ne s'agirait alors que d'une nouvelle forme de baisse des remboursements des soins, venant s'ajouter à bien d'autres, et son effet de «responsabilisation» n'est qu'une astuce de communication ; ou bien son montant sera effectivement dissuasif sur la consommation, avec toutes les conséquences sur le plan de la santé tant directe que sur l'augmentation des risques de contagions.

Economiquement,

On ne choisit pas d'être malade. Dans ces conditions, comment peut on responsabiliser par l'argent une consommation qui est, pour l'essentiel, une consommation subie et non choisie

Seuls les médecins ont les compétences nécessaires pour décider des examens nécessaires et des médicaments prescrits.

La dissuasion financière frappera aveuglément les consommations médicales aussi bien abusives qu'indispensables des revenus les moins élevés, elle sera sans effet sur les consommations médicales abusives des revenus les plus élevés.


 

Si l'objectif est de responsabiliser par l'argent, la seule mesure efficace consisterait à responsabiliser les vrais ordonnateurs de dépenses, que sont les médecins, prescripteurs des soins. En passant des conventions avec les médecins pour les inciter à dépenser moins tout en leur augmentant les honoraires c'est un marché de dupes qui est réalisé. Le dépassement d'honoraire, autorisé sans une contrepartie qualitative ne fait qu'augmenter les charges de santé sans aucun avantage ni dans la qualité des soins ni dans les économies espérées.

La pénurie dans le personnel de santé contribue aussi à l'augmentation des honoraires par le phénomène classique de l'offre et de la demande.

On peut tenir compte des revenus pour mettre en place un « bouclier santé » plafonnant la franchise à un pourcentage des revenus. Ce serait une politique plus juste que de faire supporter une somme forfaitaire qui ne pourra que pénaliser les plus pauvres.

Chercher à diminuer les dépenses de santé pour équilibrer les comptes est une des voies à explorer mais ce n'est pas la seule.

Une augmentation des recettes est possible par une politique de plein emploi par une diminution des exonérations des charges de santé octroyées aux entreprises mais non payées par l'Etat. Ce n'est pas la politique proposé par l'actuel gouvernement qui va proposer des exonérations de charges sur les heures supplémentaires.