vendredi 29 février 2008

Le sondage dont on parle


Les derniers sondages sont une véritable énigme. Dans la dernière étude d'opinion de CSA, Sarkozy continue sa chute libre avec encore 4 points de bonnes opinions de perdues, pendant que son premier ministre en prend de nouveau 6, portant le différentiel au niveau historique et incompréhensible de 22 points.

S'il n'y a plus que 33% des sondés qui considèrent que le Président Sarkozy va dans le bon sens, il y a 61% qui pensent le contraire et seulement 6% sans opinion.

Le premier ministre bénéficie d'un meilleur sondage. L'omniprésence de Sarkozy sur le devant de la scène médiatique le met ainsi à l'abri.

Ce sondage avait été réalisé avant le désastreux passage du Président de la République au salon de l'agriculture. Quelles en seront les conséquences ?

Rendez-vous au prochain sondage…

mercredi 27 février 2008

Municipale : les motivations des électeurs


Oui, les municipales deviennent aussi des élections politiques.

Sur « profession politique » : http://www.professionpolitique.info/article25765.html

On peut lire les résultats d'un sondage fort édifiant :

« Un habitant sur quatre désormais (26 %) envisage d'exprimer son désaccord avec la politique du gouvernement, alors qu'ils n'étaient que 19 % dans ce cas en novembre dernier. »

Pour une ville, comme Gagny, ce sont 27% des électeurs, qui d'après les sondages vont exprimer, au niveau de l'élection municipale, leur désaccord avec la politique gouvernementale.

« Cette progression s'explique par une "radicalisation" de l'électorat de gauche à l'approche du scrutin : désormais, 50 % des électeurs de la gauche non socialiste et 52 % des électeurs de Royal à la présidentielle pensent utiliser leur bulletin contre la politique du gouvernement. Parallèlement, 19 % des électeurs de Bayrou se déclarent prêts à agir de même le 9 mars. Bien que très minoritaire, cette attitude d'une fraction de l'électorat centriste constitue un danger pour les candidats de l'UMP, qui auront besoin de rallier une partie du vote MoDem pour franchir la barre des 50 % au second tour. Et dans le même temps, seuls 33 % des électeurs de Nicolas Sarkozy semblent vouloir soutenir, par leur vote, l'action du gouvernement.
Géographiquement, c'est principalement dans les grandes villes que le "vote sanction" est le plus à craindre pour la majorité : dans les villes de 10 000 à 20 000 habitants, seuls 17 % des électeurs pensent agir de la sorte. En revanche, dans les communes de 50 000 à 100 000 habitants, 31 % se déclarent prêts à sanctionner le gouvernement. »

samedi 23 février 2008

22, le compte n’y est pas !


Dans le numéro de mars de "La lettre de Jim Dhoëdt", page 16, on peut lire le programme de Jim Dhoëdt prévoit la mise en place d'une police municipale :

3 brigades réparties sur 3 secteurs. Je suppose qu'une brigade est composée d'un minimum de deux personnes, soit 6 personnes.

A y voir de plus près, l'estimation des effectifs de la police municipale est erroné. Je vais en faire ici la démonstration.

Ce qu'il a oublié c'est qu'il faut, dans le local de 200m² qu'il a prévu (je ne sais où dans la mairie), une personne pour recevoir des appels !

Ce qui fait un minimum de 7 personnes

Le service étant prévu 24h sur 24 et 7 jours sur 7.

24h X 7 jours = 168 heures de service par semaine, soit pour 7 personnes 168 X7 = 1176 heures par semaine

Si chaque policier municipal travaille 35 heures par semaine, il faudrait avoir un effectif de 1176/35 = 34 personnes

Il est vrai qu'avec une municipalité de droite, ce sera plutôt 40h par semaine ce qui porterait quand même l'effectif à 1176/40 = 30 personnes

Par rapport aux 22 agents prévus, l'erreur d'appréciation est très importante.

Ces calculs ne tiennent pas compte que ces agents auront le droit de prendre des vacances et d'être malades !

Dans le programme tel qu'il figure dans le bulletin 13 de mars, cette seule évaluation concerne la mise en place d'une police municipale.

Si le reste du programme proposé est aussi rigoureux, Gagny risquerait une faillite comme celle qu'elle avait connue du temps de Valenet.

Réfléchissez bien avant de mettre votre bulletin de vote dans l'urne.

vendredi 22 février 2008

Faire son marché à Gagny



Ensemble pour l’avenir des gabiniens » propose dans son programme :

« Déplacer le marché du Centre sur une partie de la place de la mairie pour en faire un marché convivial comme dans de nombreuses villes de province et aux alentours. »

Un marché alimentaire à ciel ouvert c’est bien quand on y va en vacances sous le soleil, acheter des fruits et des légumes. Il n’en est pas de même tout le long de l’année. «

A y voir de plus près, un marché à ciel ouvert n’est pas si idyllique que ça même si certains gabiniens ont la nostalgie de la Place du Baron Roger !

Le marché de Gagny avait été place Foch, anciennement, place de la Mairie mais uniquement pendant la période de reconstruction de l’ancien marché couvert.

Quand il pleut, il vente, il neige ce n’est ni agréable pour les commerçants ni pour les clients.

Quand aux commerçants qui ont besoin pour des problèmes d’hygiène de gondoles réfrigérées pour respecter la réglementation, ce sont de nouveaux investissements qu’il faut faire alors qu’ils disposent déjà d’installations dans les marchés couverts.

Et l’ancien marché du centre de Gagny, quel est l’avenir qui lui sera réservé dans le programme de Jim Dhoëdt ?

Va-t-il faire comme son « maître à penser » Eric Raoult, Député-Maire UMP du Raincy ?

Selon un blog du Raincy, dont voici l’adresse :

http://raincy-nono.over-blog.com/article-7099564.html

La démolition des marchés permet de réaliser des opérations immobilières comme par exemple : pour les marchés du Plateau et celui de la Résistance pour lequel il est dit :

« Le marché vient à nouveau d'être transféré de manière provisoire (coût 80 000 €), l'emplacement de l'ancien marché couvert ayant été vendu à un promoteur, jusqu'à cet été il était installé de manière plutôt précaire sur un terrain libre qui va aussi faire l'objet d'une opération immobilière. La mairie indique qu'un emplacement est prévu dans le futur immeuble pour un marché couvert qui ouvrirait en 2009. »

Je n’ose croire que ces opérations immobilières soient liées à l’application de la loi SRU.

jeudi 21 février 2008

La diffusion des tracts



Certains candidats dont celui de l'UMP préfèrent mettre les tracts dans les boites à lettres mais l'opération n'est pas facile car dans de nombreux immeubles, les accès sont contrôlés par des codes. Seuls les postiers disposent d'un libre accès.


La distribution militante sur les marché, devant les gares sont des moments privilégiés de dialogue où les militants et candidats peuvent écouter leurs électeurs.


Une distribution sur la ville c'est 15.000 tracts qui finissent aussi dans les poubelles. En ne donnant le tract qu'à ceux qui veulent bien le lire les tirages sont plus modestes.


Depuis la campagne des élections présidentielles, les forums de consultation populaires ont été mis en place par les candidats et les partis politiques. C'est désormais ce canal d'information qui prime sur la diffusion de tracts.


Les candidats, soucieux de préserver la nature, avec le développement des technologies de l'information et de la communication, mettent en place des sites et des blogs. Seules les personnes intéressées y accèdent. Ce mode de communication épargne le support papier.


Certes, les électeurs qui disposent d'internet ne représentent que 50% de la population mais on peut dire que les candidats qui n'utilisent pas ces nouveaux médias d'information font preuve d'archaïsme. A Gagny, il n'y a qu'un candidat absent du « net », c'est M. Teulet.



mardi 19 février 2008

La Sécurité à Gagny

La sécurité est un enjeu essentiel mais un maire tout officier de police qu'il soit ne peut se vanter de la sécurité qui existe dans sa ville.

Quand on regarde de plus près le taux de délinquance par ville on peut facilement se rendre compte de la corrélation du taux de délinquance avec le taux de chômage ainsi que le nombre d'habitants propriétaires ou copropriétaires de leur habitation.

VILLE ...................% délits ........% Chômage ....% propriétaires

STAINS ..................7,33% ...............24,6%..............27,6%

AUBERVILLIERS .9,45% ..............22,6%..............23,0%

LE RAINCY ............4,08% ................9% ................60,7%

GAGNY
MONTFERMEIL ....3,97% ..............11,5% ............58,8%


La baisse de la délinquance officiellement constatée est due à la politique menée dans les commissariats de police lors de l'enregistrement des plaintes (inscription sur la main courante). C'est pour cette raison qu'il est plus judicieux de comparer les taux de délinquance (nombre d'actes délictueux divisé par le nombre d'habitants) entre les communes qui suivent toutes les directives du ministère de l'Intérieur.

Même si la délinquance à Gagny est faible par rapport à d'autres villes du département elle est toujours trop élevée pour les victimes.

Hélas à Gagny, le taux d'élucidation n'est pas et de loin le meilleur du département. C'est pourtant un des rôles essentiel de la police qui est censée faire de la répression.

La police nationale n'a pas la possibilité de faire de la prévention ni les moyens suffisants pour dissuader par la répression .

vendredi 15 février 2008

Pathétique ou lamentable ?


Je ne sais comment qualifier l’attitude de Jim Dhoëdt quand il cherche à obtenir la caution du député UMP Eric Raoult.

D’un côté Michel Teulet produit une lettre de son collègue UMP, comme lui, dans laquelle E. Raoult écrit :« qu'il n'a plus eu de contacts avec Jim Dhoëdt depuis 1993 ».

De l’autre coté, Jim Dhoëdt, dans son nouveau blog produit trois lettres de remerciements qui méritent toute notre attention

1/ Dans sa lettre du 25/07/96 E. Raoult remercie Jim Dhoëdt du stylo qu’il lui a offert pour son anniversaire

2/ Dans sa lettre du 07/07/1997, E Raoult remercie encore Jim Dhoëdt du stylo offert

3/ Dans sa lettre de 1998 E. Raoult remercie encore Jim Dhoëdt d’un cadeau manifestement de prix.

Que peut-on en penser ?

De la part de M. Raoult, qu’il avait oublié ces 3 lettres de remerciement, normal ça fait près de 10 ans et il n’a pas dû, lui, conserver un double de ses lettres.

De la part de J. Dhoëdt, c’est toute autre chose pour plusieurs raisons :

Conserver des lettres de remerciements dénote soit une admiration sans borne pour celui qui les a écrites, soit l’intention de s’en servir à l’occasion.

La démarche globale me paraît être de se donner une légitimité politique en se recommandant de l’UMP, par E. Raoult interposé, alors qu’il n’a pas obtenu l’investiture ni de l’UMP ni d’aucun parti politique que ce soit de l’extrême gauche à l’extrême droite.

Cette recherche de légitimité politique me parait pathétique quand on se proclame sans étiquette et la méthode utilisée lamentable.

Ce sera aux électeurs de juger

jeudi 14 février 2008

Être Maire sans étiquette


Peut-on être maire sans étiquette ?
Oui c'est possible quand on habite dans une petite commune rurale, dans des communes de moins de 2.000 habitants.
Sur les 36.679 communes il y a 31.948 qui ont une population ne dépassant pas les 2.000 âmes .Si dans des petites communes où tout le monde se connaît, il est possible de trouver des maires sans étiquette. En effet, dans des petites communes, il est difficile de trouver suffisamment de volontaires pour se présenter sur une liste, de ce fait les candidats tête de liste même s'ils adhèrent à un parti doivent se présenter sans étiquette pour pouvoir constituer une liste.
Il existe aussi des personnes qui sont tellement populaires que leur seul nom suffit pour capitaliser les votes sans avoir l'appui d'un parti politique.
Certains candidats sans étiquette n’ont pas pu obtenir l’aval d’un parti soit parce qu’ils ont été rejeté lors du choix de la tête de liste, soit que leurs idées politiques ou leur morale ne correspondaient pas à l’éthique de leur parti d’origine.D’autres candidats « sans étiquettes » ont adhérés à tous les partis de l’extrême gauche à l’extrême droite dans le seul but de se faire élire à tout prix
Dans les grandes villes, ce n'est pas la même chose, les partis disposent de plus de personnes capables et volontaires pour faire parie d'un conseil municipal. Il est aussi très difficile pour un candidat qui travaille par ailleurs de pouvoir se faire connaître de tous les électeurs.
De nos jours, une commune se doit de financer ses réalisations avec le concours financier du conseil général, du Conseil Régional, de l'État et du FEDER (Union européenne).
Les maires membres d'un parti bénéficient de l'aide et de l'expérience de l'ensemble des élus à tous les niveaux. Quand il s'agit de créer des communautés de communes pour réaliser des projets trop onéreux pour une seule commune, l'appartenance à une famille politique qui partage les mêmes idées facilite les réalisations.
Il existe, mêmes dans des grandes villes des candidats« sans étiquette »
C’est le cas de personnes qui sont tellement populaires que leur seul nom suffit pour capitaliser les votes sans avoir l'appui d'un parti politique.
Certains candidats sans étiquette n’ont pas pu obtenir l’aval d’un parti soit parce qu’ils ont été rejeté lors du choix de la tête de liste, soit que leurs idées politiques ou leur morale ne correspondaient pas ou plu à l’éthique de leur parti d’origine.
Enfin, dire que l'on ne fait pas de politique, pour un candidat maire, c'est malhonnête car justement c'est le rôle du maire d'animer la politique de la ville, sauf s'il décide de ne rien faire.

dimanche 10 février 2008

PLAN ESPOIR BANLIEUE : la déception !


Le plan « Espoir Banlieue » présenté par Le Président Sarkozy reflète bien l'image qu'a l'UMP des problèmes de nos banlieues.

Ce plan a été présenté de l'Elysée et non, comme cela avait été prévu à Vaulx-en-Velin. Tout un symbole, le Président s'adresse à tous les français et non aux seuls exclus du système.

La seule plus-value qu'il apporte au plan préparé par Christine BOUTIN et par Fadela AMARA est l'annonce de renfort de 4.000 policiers de quartier qui n'est qu'un redéploiement de forces de l'ordre non pour réinventer la police de proximité, terme banni du langage du Président. De quoi rassurer son électorat mais les mesures concrètes de désenclavement proposées par Fadela semblent mises de coté.

A partir du 1er septembre", "un représentant de l'Etat par quartier" devrait être mis en place. Ce nouveau poste de fonctionnaire est-il nécessaire alors que l'on supprime les postes d'enseignants ?
En faveur des enfants des quartiers, Nicolas Sarkozy a annoncé la généralisation d'écoles de la deuxième chance dans toute la France et la création d'"internats d'excellence" pour les enfants issus de milieux défavorisés. D'un autre coté, il cherche à diminuer le nombre d'enseignants !

Enfin, Nicolas Sarkozy a demandé à Christine Boutin de lui présenter un "plan complet en faveur de l'accession sociale à la propriété" en banlieue. Devenir propriétaire c'est non seulement pouvoir disposer de revenus pour rembourser l'achat mais c'est aussi pouvoir supporter les charges de copropriété.

Encore bien décevant ce plan. Fasse que les banlieues ne montrent pas par la violence leur mécontentement.

dimanche 3 février 2008

La campagne des municipales 2008 commence


A Gagny comme dans toutes les communes de France les candidatures pour les élections municipales du 9 mars 2008 se mettent en place


A ma connaissance, il y a pour l’instant cinq listes:

A droite :

- l’UMP avec le maire sortant Michel TEULET et sa liste « Union pour Gagny continuons ensemble »

- Jim DHOEDT, le candidat « sans étiquette » et sa liste hétérogène « ENSEMBLE POUR L’AVENIR DES GABINIENS »

Au centre :

- GAGNY EN MOUVEMENT avec Patrick BRUCH du MODEM

A gauche :

- « Gagny Autrement » menée par Marie Anne GALAZKA, du Parti Socialiste, qui regroupe le MRC, le PRG, les Verts

- Les Communiste et la LCR qui tentent de faire liste commune derrière Daniel CARLESCHI

Comme à Gagny, dans les deux autres communes de la circonscription (Rosny-sous-Bois et Villemomble), la gauche ne part entièrement unie dès le premier tour alors que dans ces trois villes de droite, les chances pour la gauche de l’emporter se trouvent pourtant dans une large union.

A Gagny par exemple, la première étape, pour certaines listes, est de réunir 39 candidats et de respecter strictement la parité prévue par la loi et pouvoir ainsi présenter sa liste au suffrage des électeurs.