mercredi 22 août 2007

Sarkozy, le « sécuritaire »


La réponse du Président Sarkozy à tout fait divers repris par les média se fait en deux temps.

C'est ce qui vient de se passer à Roubaix avec le petit Enis, âgé de 5 ans présumé violé par un récidiviste de 61 ans qui avait fini de purger sa dernière peine au mois de juillet dernier.

En premier lieu, il va consoler la victime si elle est encore vivante, sa famille ou bien il les reçoit à l'Élysée au su et au vu des médias.

Puis il fait une déclaration pour demander aux juges plus de fermeté et promet une loi nouvelle avec des peines encore plus sévères.

Ce jeu de la révision du Code pénal, la droite le pratique depuis longtemps une loi par an et plus dans les années fastes !

La loi Perben 1 en 2002 sur l'enfermement des mineurs, suivie de la loi Sarkozy dite de « Sécurité intérieure » en mars 2003

En 2004 la loi Perben 2 permettant de prolonger la garde à vue à 4 jours et la création d'un fichier des délinquants sexuels

En 2005 la première loi sur la récidive.

En 2006 rien étonnant n'est-ce pas ? Mais en 2007 une nouvelle loi « Dati » sur la récidive et comme cela ne suffisait pas Sarkozy prévoit une nouvelle loi pour que les délinquants sexuels subissent un examen psychiatrique avant leur élargissement.

Avant de jeter la poudre aux yeux par cette annonce, il aurait du se souvenir (il a une formation juridique, Sarkozy) qu'une ministre socialiste, Élisabeth Guigou avait prévu en 1998 le suivi socio l'injonction des soins pour de certains délinquants. Hélas cette loi comme bien d'autres ne sont pas appliquées faute de moyens financiers.

Sarkozy ne se pose pas les vrais questions sur les raisons de la non application des textes de lois. Ce serait remettre en cause la politique de la droite La solution la plus facile et la plus médiatique c'est de prévoir une nouvelle loi qui sera appliquée aussi mal que les précédentes faute de moyens financiers.

dimanche 12 août 2007

Un héritage pour qui, pour quoi ?


En faisant l'arbre généalogique de mon épouse, je me suis rendu compte que l'espérance de vie dans les années 1800 était très faible autour des 50 ans pour les hommes et un peu plus pour les femmes. J'ai regardé les statistiques de moyenne d'espérance de vie au début du XIXème siècle et bien c'était 38 ans ! Comme les personnes se mariaient vers 20 ans, les enfants pouvaient espérer hériter vers 18 ans.

Hériter à 18 ans permettait de bien démarrer dans la vie. Maintenant où l'espérance de vie passe à plus de 75 ans, ce n'est qu'à partir de 55 ans que les « enfants » peuvent hériter.

A 55 ans, on a déjà fait sa vie, on s'est marié (même plusieurs fois), on a eu des enfants qui ont la trentaine. On n'attend pas l'héritage pour vivre.

Cet allongement de la vie ne facilite pas non plus le passage d'une entreprise d'une génération à l'autre. Les enfants ne vont pas attendre d'hériter de l'entreprise familiale pour construire leur vie.

Supprimer les droits de succession c'est donner encore plus à des gens qui n'en on plus besoin au moment .où ils vont bénéficier de l'héritage.

La donation entre vifs est le seul moyen juridique de transmission à titre gratuit, de son vivant, d'une partie de son patrimoine. Elle se distingue ainsi du testament qui ne prend effet qu'au décès de son auteur. Cela
permet d'aider les enfants ou petits enfants quand ils en ont effectivement besoin.

jeudi 9 août 2007

Majorité absolue= danger

Quand on dispose d'une majorité absolue comme Nicolas Sarkozy, d'une assemblée de députés à sa botte, un Sénat tout aussi à droite la position est confortable d'autant plus que les médias audio-visuels et la presse sont contrôles et muselés d'une manière très efficace.

Que des projets de lois soient contraires a la constitution personne n'y trouve à redire du coté de la majorité. Cette majorité écrasante en perd tous sens critique. Il reste à l'opposition de faire appel au Conseil Constitutionnel pour faire appliquer le droit.

Au niveau des municipalités c'est la même chose quand un maire dispose d'une majorité absolue comme c'est le cas à Gagny où toute l'opposition (gauche + droite) ne représente que 25%. Cette situation n'incite pas à écouter son opposition même si les interventions sont constructives.

L'épisode du PLU en est un exemple frappant. Bien qu'approuvé par le Conseil Municipal, le PLU avait été considéré comme incomplet par le Préfet. Au lieu d'écouter son opposition qui relevait une question de procédure mal appliquée, le Maire a continué à défendre son point de vue face à une association de protection de l'environnement très procédurière.

C'est sur la base de l'article R123.2 du code de l'urbanisme dont voici le texte

« Le rapport de présentation :
1º Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l'article L. 123-1 ;
2º Analyse l'état initial de l'environnement ;
3º Explique les choix retenus pour établir le projet d'aménagement et de développement durable et la délimitation des zones, au regard des objectifs définis à l'article L. 121-1 et des dispositions mentionnées à l'article L. 111-1-1 ainsi que, s'il y a lieu, au regard du plan d'aménagement et de développement durable de Corse, expose les motifs des limitations administratives à l'utilisation du sol apportées par le règlement et justifie l'institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l'article L. 123-2. En cas de modification ou de révision, il justifie, le cas échéant, les changements apportés à ces règles ;
   4º Évalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. 
»

Le jugement d'appel reproche principalement :

-Une présentation trop succincte de l'urbanisation de 30ha de la carrière

- L'absence du projet de centre commercial

Avec la majorité municipale dont dispose le maire, il suffisait de représenter le PLU modifié à une nouvelle enquête publique pour que le PLU, satisfaisant aux règles administrative ne soit plus attaquable. Cela n'a pas été fait ainsi. Cela coute cher à la commune mais c'est une chance à saisir pour l'opposition qui pourra si elle est élue majoritairement abandonner le recours ultime au conseil d'état et revoir le PLU pour l'améliorer et mieux correspondre aux désirs de la population.

dimanche 5 août 2007

Réflexions pour un projet de ville


Dans une ville de banlieue comme Gagny, la majorité de la population qui a un emploi doit, pour se rendre à son lieu de travail utiliser un moyen de transport.

Quand les habitants d'une commune se trouvent éloignés de moyens de transports collectifs, ils ne leur reste qu'une seule solution le transport individuel.

Si l'on regarde à Gagny les habitants du quartier des Peupliers, ils ont encore la chance de disposer de bus qui peuvent les véhiculer jusqu'à la gare du Chenay. En hiver, attendre le bus sans abri sous les intempéries c'est dur ! C'est bien 40 minutes par jour de transport supplémentaire.

Une bonne politique serait de préférer une implantation des immeubles collectifs près des gares et laisser les zones périphériques à l'habitat individuel.

Cette façon d'aménager la ville devrait permettre une diminution notable de l'obligation d'utiliser les transports individuels ce qui est nécessaire tant au niveau économique qu'environnemental

samedi 4 août 2007

Les mini-motos




Ce sont 57% des maires de Seine-Saint-Denis, de droite, dont le maire de Gagny ; comme de gauche, qui ont récemment réclamé au préfet de Seine-Saint-Denis une action plus forte contre la "prolifération" des mini-motos et quads dont ils soulignent les nuisances sonores et dangers d'accidents.

Ces élus réclament une "action commune et transversale" pour lutter contre ces engins, interdits à la circulation sur la voie publique mais en vente libre en magasins et sur internet, et très prisés des enfants et jeunes notamment dans les cités. Ils demandent au préfet de "renforcer et clarifier la réglementation pour qu'elle soit suffisamment dissuasive", d'augmenter les effectifs de la brigade d'intervention spécialisée en motards expérimentés", et de sensibiliser jeunes, parents et magasins à la réglementation de ces "mini-bolides".


Ce que l'on oublie de dire ce sont les conséquences d'un accident tant pour le conducteur, victime potentiel, que pour sa famille.

Tous véhicule à moteur doit être assuré au moins pour la responsabilité à l'égard des tiers. Ses engins qui ne peuvent pas normalement circuler sur la voie publique ne sont pratiquement jamais assurés.

La victime de dommages corporels sera indemnisée (ainsi que la sécurité sociale) par un fond de garantie des accidents de circulation. Ce que peux de gens savent c'est que ce fond de garantie va exercer un recours contre le responsable de l'accident ou éventuellement sa famille s'il est mineur.

C'est payer bien cher ces quelques poussées d'adrénaline que de devoir, toute sa vie devoir rembourser le fond de garantie ne pas pouvoir acheter un bien quelconque à crédit, ne pas pouvoir fonder une famille, bref, gâcher sa vie


Il serait bien utile tant pour la sécurité des jeunes que des parents d'informer des risques encourus et d'en interdire la vente aux mineurs. On en trouve à moins de 100 euros sur le net !

mercredi 1 août 2007

Le prix d’accès piscines, suite

Voici, comme demandé la liste des villes du département classées en fonction du prix d'entrée.

Pour Gagny, qui est la seule ville où le prix du vestiaire est en supplément, j'ai incorporé les 20 centimes et les 2 euros dans le prix de manière à rendre l'ensemble comparable.

VILLE

Entrée locaux

Le carnet 10 entrées

GAGNY

4,00 €

30,50 €

EPINAY SUR SEINE

3,80 €

29,60 €

SAINT-OUEN

3,60 €

27,80 €

AULNAY SOUS BOIS

3,30 €

16,00 €

AUBERVILLIERS

2,80 €

23,00 €

VILLEPINTE

2,70 €

21,50 €

BONDY

2,70 €

20,95 €

PARIS

2,60 €

21,50 €

STAINS

2,50 €

21,30 €

PRES SAINT GERVAIS

2,40 €

20,70 €

NOISY LE SEC

2,40 €

17,65 €

VILLEMOMBLE

2,25 €

22,95 €

ROMAINVILLE

2,15 €

16,85 €

NEUILLY SUR MARNE

2,10 €

14,80 €

NEUILLY PLAISANCE

2,10 €

14,80 €

BAGNOLET

1,80 €

14,80 €

NOISY LE GRAND

1,55 €

13,60 €

BLANC MESNIL

1,45 €

8,30 €


 

La piscine d'Epinay-sur-Seine, « CANYON », est confiée à Vert-Marine

Rentrer plus dans les détails des tarifs propres à chaque piscine est compliqué.

Certaines piscines vont de la gratuité pour certaines catégories de la population : retraités, Rmistes, à des prix pour les enfants.

D'autres piscines font une différence de prix entre les habitants de la commune et les autres.

A mes yeux, c'était la comparaison la plus objective possible. Pour pousser l'étude plus loin, il faudrait y ajouter un critère important, c'est le rapport qualité/prix.